Le huis clos réduit. C'est l'enseignement qu'on pourrait tirer le plus de l'amendement partiel du code disciplinaire effectué par la ligue nationale de football. En effet, dans les nouveaux articles de l'instance de Mecherara, cette sentence a été sensiblement limitée, voire même annulée dans certains cas de figure, à l'exemple de l'article 65 lié à la mauvaise organisation d'une rencontre. Désormais, les clubs qui seront coupables d'un tel délit encourront «seulement» une amende de 50.000 DA, au lieu de deux matches à huis clos, comme le stipulait l'ancien règlement. L'article 66 qui a trait à une bagarre sur le terrain ou sur la main courante entraînant un arrêt définitif de la partie a vu également la suppression du huis clos, au même titre que le premier alinéa de l'article 69 relatif à l'envahissement de terrain entraînant l'arrêt momentané de la rencontre qui était passible de deux matches ferme. Pour ce qui est de la réduction du nombre de matches du huis clos, la ligue a décidé donc de le revoir sensiblement à la baisse. Par exemple en cas d'envahissement de terrain entraînant des incidents graves (article 70), le huis clos est passé de six à quatre matches ferme. Il est passé également de quatre à deux matches ferme pour jet de projectiles entraînant un arrêt définitif de la partie (article 67 alinéa 5), pour une bagarre dans les tribunes entre les galeries des deux équipes entraînant l'envahissement du terrain provoquant l'arrêt définitif de la rencontre (article 66 alinéa 7). et aussi en cas d'un envahissement de terrain provocant un arrêt définitif de la rencontre (article 69 alinéa 2). Par ailleurs, le nouveau code disciplinaire est relativement clément concernant le jet de projectile et l'utilisation d'engins pyrotechniques sans dommages physiques, puisqu'un tel délit ne conduit pas automatiquement à une suspension du terrain, comme c'était le cas jusqu'à présent, mais désormais c'est seulement au bout de la troisième infraction que le huis clos sera imposé.