Plusieurs commissions de l'Assemblée populaire communale d'Oran sont frappées de paralysie par la faute d'une bataille de leadership et d'arrière-garde qui met aux prises des élus d'obédiences diverses et qu'anime de sombres intérêts partisans. Cette situation, décriée par plusieurs élus, intervient alors que des sources parlent d'une panne des commissions qui ne siègent plus. A titre d'exemple, nos sources ont annoncé que la commission chargée de préparer le dossier de la solidarité spéciale mois sacré n'a pas encore rendu ses délibérations, ce qui risque de donner un coup de frein à l'opération et pénaliser de nombreuses familles nécessiteuses. Ces tiraillements interviennent alors que la saison estivale vient d'être entamée, ce qui compromet l'animation durant cette période de l'année qui coïncidera avec le mois sacré. Les mêmes sources ont annoncé que plusieurs membres de commission brillent ces derniers jours par leur absence, ce qui a suscité le courroux du mouvement associatif, notamment socioculturel, engagé dans plusieurs opérations de solidarité et d'animation des salles et places publiques de la capitale de l'ouest. Pire encore, certains élus, outrés par cette situation qu'ils ont qualifiée de laxiste, ont annoncé que des délibérations de commissions ont été égarées. Simple négligence ou acte délibéré, c'est la grande question. Le cas de la commission socioculturelle n'est pas unique au sein de l'exécutif communal. La commission financière est également au centre de dysfonctionnements et de problèmes qui entravent son bon fonctionnement. Jusqu'à l'heure actuelle, la mouture du budget communal supplémentaire ne serait pas encore prête à quelque temps de son échéance. Cette situation traduit les tiraillements qui minent depuis quelques mois l'Assemblée populaire communale où siègent 13 élus du parti FLN qui détient la majorité.