C'est à partir de 1952, avec la parution de La grande maison, qu'il sera propulsé au-devant de la scène. S'envoler dans les bras de l'arbre, rêver d'un pays lointain, le vent, la musique qu'on ne pourrait pas dire. Peut-être une lumière ? C'est peut-être ça. C'est ce que nous inspire l'un de ses derniers romans intitulé L'infante maure. Les romans de Mohammed Dib sont pleins de sève d'une Algérie profonde qu'on cherche. L'œuvre de Mohammed Dib a un goût de nostalgie, d'un pays qu'on perd mais qu'on traîne comme un remords.