La justice syrienne a émis des mandats d'arrêt contre 33 personnalités libanaises, arabes et étrangères après une plainte d'un ex-général libanais contre de «faux témoins» dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, a indiqué hier son avocat. Parmi ces personnalités figurent des proches de Saad Hariri, actuel Premier ministre libanais et fils de Rafic Hariri, accusés par l'ex-général Jamil Sayyed d'avoir «fabriqué» des preuves à partir de faux témoignages dans l'enquête sur l'assassinat survenu le 14 mars 2005 à Beyrouth. Réagissant à cette procédure, l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, a indiqué qu'«il s'agit d'une affaire purement judiciaire. La question n'est pas liée à la relation entre le Premier ministre Hariri et la Syrie».