L'ex-président de la République, Chadli Bendjedid, est revenu, sans trop s'attarder, sur les événements tragiques du 5 octobre 1988 et le lot de victimes entre morts et blessés. C'est lors d'une interview accordée à deux chercheurs japonais, kirsaichi Masatoshi et Watanabe Shoko, qui ont «travaillé sur l'Algérie depuis plusieurs années» et publié le premier livre en langue japonaise sur notre pays. Le quotidien algérien Liberté qui a pu se procurer le document écrit en deux langues, arabe et japonaise, a publié, dans son édition d'hier, le contenu de cette interview. C'est ainsi que concernant les événements dramatiques du 5 octobre 1988, l'ex-président Chadli Bendjedid a déclaré que «certains membres du FLN» étaient «derrière les événements». Il a ajouté que «plusieurs responsables de l'appareil du FLN et d'autres aussi étaient contre la démocratie que j'essayais d'appliquer». Selon lui, la cause des manifestations violentes était liée au fait que «plusieurs responsables de l'appareil du FLN et d'autres aussi étaient contre la démocratie que j'essayais d'appliquer. La démocratie, la liberté de la presse et le fait de permettre au peuple de choisir ses représentants allaient faire la lumière sur les erreurs des responsables. Tout cela mettait en danger les avantages qu'ils avaient obtenus grâce au parti unique».