Les choses s'éclaircissent au sein de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie aile société civile.La réunion de ses membres tenue avant-hier a été un tournant important, voire décisif, qui a permis d'organiser et de tracer les perspectives de ce mouvement. La première décision prise a été le changement de nomination. La société civile a opté pour «la Coordination pour le changement et la démocratie Barakat», comme nouvelle appellation. «On veut se distinguer et se démarquer de l'autre coordination composée de partis politiques. Nous voulons être plus proches de la société et du peuple», nous explique Amine Menadi, du collectif Algérie pacifique. Après débats, les membres de la CNCD Barakat ont adopté une charte portant douze articles qui définissent les engagements des membres et les objectifs de la coordination. «La charte définit les principes généraux de notre mouvement. Elle vise la protection et la défense des libertés, l'instauration de la démocratie et un Etat de droits, le respect des droits de l'homme, la lutte contre la corruption et autres», a noté Idir Achour du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Les membres de la coordination ont noté l'adhésion de nouvelles organisations depuis le retrait des partis politiques. Cela s'inscrit dans le cadre du renforcement du mouvement et de l'élargissement de la représentativité de la coordination. «Ce sont des associations de divers horizons ainsi que des comités des quartiers d'Alger qui se sont joints à notre mouvement. Désormais, toute demande d'adhésion sera soumise à la signature de la charte d'éthique que nous venons d'adopter», a encore expliqué Idir Achour. En ce qui concerne les actions de la CNCD Barakat, les membres ont convenu la poursuite des actions de sensibilisation et de mobilisation populaire, visant l'explication et la vulgarisation du programme de la coordination. Ainsi, un programme de meetings populaires a été arrêté. Ces manifestations auront lieu à Oran, Annaba, Ghardaïa, Constantine, Béjaïa, Tizi Ouzou, entre autres. «On s'attend à ce que nos représentants des autres wilayas puissent réussir l'organisation d'un meeting populaire», a expliqué Idir Achour. Cette série de meetings sera clôturée par un grand meeting à Alger le 25 mars prochain. Outre les actions de proximité, la coordination ne manque pas de soutenir et d'appuyer les différentes actions de protestation qui touchent les jeunes, les étudiants, les médecins et autres. La coordination a inscrit l'organisation d'une marche populaire à Alger qui aura lieu fin mars.