Interrogé en marge de la plénière sur la concrétisation des réformes annoncées par le président de la République qui «ont commencé par le code communal» et l'absence de calendrier, le ministre de l'Intérieur a affirmé travailler sur les objectifs qui lui sont assignés, à savoir la révision des lois , indiquant qu'il ne va pas interférer dans les affaires qui ne relèvent pas de son ressort, même si, ajoute-t-il, «plus tard, lors du Conseil des ministres ou de gouvernement, j'aurai mon mot à dire». S'agissant de la commission installée au niveau de son département, il a affirmé qu'elle a en son sein des membres qui ne sont pas cadres de l'administration ministérielle. «Ce sont 5 ateliers de travail, sans plus», a affirmé le ministre. Le code communal est provisoire S'agissant du code communal, le ministre a affirmé qu'il repose sur le régime institutionnel, sur les hommes et sur les moyens financiers, expliquant qu'en ce qui concerne l'aspect ressources humaines, «nous avons discuté de la formation, du statut des élus, des problèmes de l'administration communale et l'aspect financier sur la réforme de la finance et de la fiscalité locales, ce qui fera un ensemble qui permettra aux assemblées de fonctionner convenablement». Les autres textes, notamment le code électoral, la loi sur les partis «seront examinés très rapidement», a-t-il tenu à rassurer. Interrogé sur «le caractère transitoire» du texte, le ministre précise : «Vous avez suivi dans les années 2000 la commission Sbih qui a travaillé sur la réforme des structures et des missions de l'Etat. C'est un code provisoire qui peut durer 5 à 10 ans, jusqu'au moment où on trouvera les moyens d'examiner de quelle manière va fonctionner l'Etat algérien dans le cadre de la répartition des pouvoirs entre l'autorité centrale et les autorités décentralisées». Interrogé enfin sur la mort du membre de la CNCD, Ahmed Kerroumi, le ministre a affirmé que l'enquête a été diligentée immédiatement. «C'est le fait de l'action publique, le ministère de l'Intérieur n'a pas besoin de diligenter une enquête, ça relève du procureur, et l'enquête est en cours», a-t-il précisé. «Nous espérons fortement qu'une solution sera très rapidement trouvée à ce problème», dira-t-il.