Un compromis entre les parties hostiles en Libye est possible, a déclaré hier le président russe Dmitri Medvedev, lors d'une conférence de presse au terme d'entretiens avec la chancelière allemande Angela Merkel. «Nous devons poursuivre la recherche de possibilités pour un règlement pacifique de la situation, car le problème libyen n'a pas de solution militaire. Nous poursuivrons la recherche d'un compromis entre Benghazi et Tripoli qui est, à mon avis, possible», a indiqué le chef de l'Etat russe. Lundi, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a souligné que la Russie reconnaît le Conseil national de transition (CNT) libyen comme un interlocuteur dans les négociations, mais pas comme le seul pouvoir légitime du pays. La Russie ne partage pas la position de reconnaissance du CNT comme le seul pouvoir légitime du pays, comme cela a été proposé lors d'une réunion du Groupe de contact sur la Libye à Istanbul, vendredi dernier.