Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a accusé, vendredi soir, Al Qaïda d'être derrière l'assassinat du commandant militaire des rebelles, le général Abdel Fattah Younès. «Par cet acte, Al Qaïda voulait marquer sa présence et son influence dans cette région de l'est contrôlée par la rébellion», a déclaré M. Ibrahim au cours d'une conférence de presse. Selon lui, les autres membres du Conseil national de transition (CNT, opposition) étaient bien au courant mais ne pouvaient pas réagir parce qu'ils sont terrifiés par Al Qaïda. Il a ajouté que l'assassinat du général Younès était une nouvelle preuve que le CNT n'avait aucun pouvoir à Benghazi. «C'est Al Qaïda qui a le pouvoir à l'est, a-t-il ajouté. L'assassinat d'Abdel Fattah Younès était un message fort d'Al Qaïda pour les autres membres du CNT.»