Les accidents de la circulation en ce mois de Ramadhan continuent de faire l'actualité. Samedi dernier, selon un bilan de la gendarmerie nationale, 15 morts et 46 blessés ont été déplorés dans 44 accidents enregistrés dans 19 wilayas du pays. Des dégâts matériels importants ont été occasionnés à 61 véhicules, ajoute-t-on. L'accident le plus meurtrier a été enregistré à 10h15 sur la voie ferrée dans la commune de Bir El-Arch (Sétif). Un train de marchandises transportant du gasoil, venant de Constantine, a en effet percuté un véhicule léger à hauteur du passage à niveau non gardé, précise-t-on. L'accident a causé le décès des cinq occupants du véhicule, dont les corps ont été déposés à la morgue de l'hôpital d'El-Eulma, à Sétif. Ce très lourd bilan macabre est un des plus graves enregistrés durant le mois sacré, après celui du 1er août (20 morts dans 97 accidents). Durant la semaine allant du 27 juillet au 2 août, la gendarmerie nationale a fait état de 107 morts et 1361 blessés dans 681 accidents. Mardi 9 août, le même corps de sécurité a déploré le décès de neuf personnes dans quarante accidents. Deux jours plus tard, les tuniques vertes communiquent un nouveau bilan : 10 morts et 46 blessés dans 30 accidents. Comme on le voit, depuis le milieu des années 1990, les routes en Algérie continuent de tuer en moyenne entre 10 et 13 personnes par jour. Suivant les statistiques officielles, 90% de ces accidents ont pour origine le facteur humain, les conducteurs ne respectant pas le code de la route et s'adonnant à l'excès de vitesse.