La campagne de nettoiement engagée ces derniers jours par la commune d'Oran est compromise par les marques d'incivisme de certains citoyens qui ne veulent pas se départir des réflexes négatifs qui leur collent à la peau. En effet, la commune d'Oran, qui comptait sur le civisme et l'adhésion des citoyens, voit ses efforts partir à vau-l'eau par la faute de certains citoyens qui continuent d'alimenter les points noirs signalés à travers la ville et surtout de mettre à néant l'effort des agents de nettoiement qui ne savent plus où donner du balai. La commune d'Oran qui espérait créer quelques emplois dans le cadre du dispositif TUP-Himo et réduire les atteintes à l'hygiène et à l'environnement, a mobilisé de grands moyens pour étendre cette campagne à l'ensemble de ses secteurs urbains. Mais il paraît évident aujourd'hui que cette campagne est sérieusement compromise. Certains continuent, toute honte bue, de se débarrasser de leurs ordures sans aucun respect pour autrui et surtout sans respect des normes de la vie en collectivité et qui leur imposent des horaires de dépôt et leur fixent des endroits définis par décision de l'autorité communale. Dans ce cadre, plusieurs cités d'Oran ont été dotées de poubelles en plastique pour faciliter la collecte des ordures ménagères. Cette dotation, qui fait aujourd'hui l'objet de chapardage, n'a pas pour autant découragé les mauvaises habitudes et les vieux réflexes qui continuent de ternir l'environnement. Les sites où résistent encore ces poubelles sont devenus des endroits où se réunissent les chiens et chats errants et de prolifération de rats et autres nuées de moustiques. Et voilà comment la ville qui voulait se refaire une beauté se voit obligée de composer avec l'incivisme de certains et qui semblent avoir la peau dure.