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«141 cadres retraités de la zone industrielle doivent rendre des comptes»
Messaoudi Mokdad, SG de l'Union locale UGTA de Rouiba au Temps d'Algérie :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 27 - 12 - 2011

Messaoudi Mokdad, syndicaliste de l'UGTA et secrétaire général de l'Union locale de Rouiba, revient dans cet entretien sur les décisions prises lors de la rencontre de lundi dernier avec le ministre de l'Industrie et de la PME pour trouver des solutions aux problèmes qui demeurent toujours posés au niveau de certaines entreprises de la zone industrielle relevant de la même circonscription.
Il insiste sur l'ultimatum de dix jours accordé à la même autorité pour parvenir à une solution idoine, faute de quoi des milliers de travailleurs vont descendre dans la rue. Il exige aussi une commission d'enquête sur les 141 cadres retraités de la zone industrielle qui, de son avis, doivent absolument rendre des comptes.
Le Temps d'Algérie : Lundi, après le rassemblement des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba devant le siège de l'UGTA, vous avez été parmi les membres de la délégation qui a été reçue par le ministre de l'Industrie, M. Benmeradi. Qu'en est-il au juste des conclusions ?
Mokdad Messaoudi : Le ministre de l'Industrie s'est engagé à prendre en charge nos revendications, notamment celles relatives au départ des cadres retraités, au nombre de 141, qui occupent toujours leurs postes au niveau de la zone industrielle de Rouiba.
Nous avons également insisté auprès du ministre sur la nécessité que ces derniers rendent des comptes. Nous exigeons en d'autres termes qu'une commission d'enquête soit dépêchée dans les meilleurs délais à Rouiba pour examiner minutieusement ce dossier.
Ceci dit, les problèmes qui sont posés au niveau de la zone industrielle de Rouiba ne concernent pas uniquement le dossier des cadres retraités.
Il y a également la question des licenciements arbitraires d'un certain nombre de travailleurs. Ces travailleurs ont fait l'objet d'une décision abusive prise à leur encontre par des dirigeants de certaines entreprises qui se considèrent au-dessus des lois.
Ainsi, des dossiers sur le mode de gestion au sein de ces entreprises et contenant aussi les doléances des travailleurs ont été remis au ministre qui a promis d'assainir la situation dans peu de temps. Une promesse qui, nous l'espérons, sera tenue.
Ainsi, nous avons fait comprendre à la même autorité que si, dans un délai de dix jours, les choses ne sont pas réglées au niveau de la zone industrielle, la protestation sera relancée de plus belle et de manière plus accentuée. Chacun assumera ses responsabilités.
Pourriez-vous nous dresser un bref rappel du conflit qui caractérise aujourd'hui la zone industrielle de Rouiba ?
L'origine du conflit est tout simplement la non-application des lois de la République. Je citerai dans ce cadre la loi 90-14 relative au droit à l'exercice syndical, la loi 90-11 liée au licenciement et aux sanctions et qui a été délibérément bafouée par certains dirigeants d'entreprises, et enfin la loi 83-12 concernant les retraités. Je rappelle aussi que le conflit dont vous me parlez remonte au mois de juillet dernier.
C'est bien en cette période que nous avons tenté vainement d'alerter l'attention des dirigeants de la zone industrielle et des cadres des SGP (Société de gestion et de participation) par la tenue de sit-in et de rassemblements à Rouiba. Aucun parmi ces responsables n'avait alors jugé utile de prêter attention à nos réclamations qui, comme je vous l'ai dit, sont motivées par le défaut d'application des lois.
Au mois d'octobre dernier, nous sommes revenus à la charge en organisant un rassemblement au siège de la centrale syndicale. Cette action avait réuni essentiellement les cadres syndicaux de la zone industrielle. Là encore, les responsables concernés se sont murés dans leur silence et n'ont pas daigné bouger le petit doigt, laissant ainsi les portes ouvertes au pourrissement.
Il a fallu attendre le 19 décembre dernier, date d'une réunion de concertation qui a regroupé les différents cadres syndicaux de la zone industrielle pour que des responsables relevant notamment de l'inspection du travail se déplacent au niveau des entreprises pour s'enquérir de la situation. Ce n'est en effet qu'à partir de ce mois en cours que les responsables, notamment au niveau ministériel, se sont intéressés à nos doléances.
Lors de votre rencontre de lundi avec le SG de l'UGTA, l'accent a été mis sur le fait qu'il y a manipulation d'information communiquée à l'autorité de décision. Sur un autre volet, vous avez également soulevé les problèmes des employés de la zone industrielle qui font l'objet de poursuites judiciaires. Peut-on en savoir plus sur ces deux dossiers ?
Les informations qui ont été communiquées aux autorités par des membres des SGP et des dirigeants d'entreprises étaient effectivement erronées.
C'est pourquoi d'ailleurs nous avons tenu à remettre au ministre de l'Industrie les dossiers reflétant la réalité du terrain dans chacune des entreprises de la zone industrielle de Rouiba.
S'agissant des travailleurs objets de poursuites judiciaires, ces derniers sont au nombre de cinq (5) et deux d'entre eux ont été licenciés abusivement. Ils comparaîtront aujourd'hui (ndlr, hier) devant le tribunal de Rouiba. Nous souhaitons vivement que leur procès soit renvoyé à une date ultérieure.


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