C'est suite à l'obtention du quorum exigé par les textes de loi et le règlement, c'est-à-dire les 2/3, que le bâtonnier d'Alger, Me Sellini, et les 31 membres du conseil de l'ordre des avocats ont validé la tenue de cette assemblée générale. Le bâtonnat de Batna tiendra son AG au même moment. Cette assemblée générale, qui se tiendra à Alger, plus précisément à l'hôtel Hilton, dès les premières heures de la matinée, connaîtra certainement la participation d'un grand nombre d'avocats activant sous l'égide du bâtonnat d'Alger. C'est une certitude au regard des points inscrits à l'ordre du jour de cette assemblée ordinaire et qui ont trait à la gestion administrative et financière. Autrement dit, il sera question du bilan moral et financier pour l'année 2011-2012 relatif aux activités du bâtonnat d'Alger avec à sa tête Me Sellini. Selon des membres ayant requis l'anonymat, «les débats porteront essentiellement sur les actions menées par le bâtonnat d'Alger vis-à-vis du nouveau statut et des amendements qui y ont été greffés». Par ailleurs, indique la même source, «des questions relatives aux règles de déontologie et d'éthique devront être débattues par les avocats lors de cette assemblée générale». Il faut savoir que l'AG annuelle et ordinaire du bâtonnat d'Alger, qui compte le plus grand nombre d'avocats, se tiendra au même moment que celle du bâtonnat de Batna. Ces deux AG, qui succèdent à celle du bâtonnat national, tenue durant le mois de janvier, clôtureront une série d'assemblées tenues par les 12 autres bâtonnats implantés dans diverses régions et dont les bilans ont été débattus et «approuvés à l'unanimité». Les robes noires d'Alger passeront en revue les multiples questions d'ordre professionnel et également celles inhérentes à l'exercice de cette noble mission. De l'avis de certains avocats, «les débats risquent d'être un peu houleux au regard de certaines questions juridiques liées aux restrictions imposées aux avocats et contenues dans la loi et le règlement». Cette assemblée sera sanctionnée par un vote aux fins de valider ou d'invalider le bilan moral et financier du bâtonnat d'Alger.