La firme canadienne SNC Lavalin, à qui est revenu le projet de la centrale électrique de Hadjret Enouss, dans la wilaya de Tipasa, en 2009, et qui a coûté au Trésor public la somme de 670 millions de dollars, indique que son ex-président a été arrêté par l'unité permanente anti-corruption le 29 novembre 2012. L'information a été rapportée par le quotidien montréalais le Devoir, selon lequel l'ex-président est accusé de fraude et autres malversations. D'ailleurs, les services économiques de la police judiciaire d'Alger ont ouvert une enquête en 2011 sur l'octroi dudit projet à ladite firme internationale, où le code des marchés publics n'a pas été respecté, indique notre confrère Echourouk. Selon le journal arabophone, Chakib Khelil a été cité dans cette affaire où des concessions ont été faites par la partie algérienne au profit de la société SNC Lavalin, entre autres la gratuité du transport de gaz vers la centrale, des avantages offerts par l'Andi qui se traduisent par des exemptions d'impôts, etc. Dans ce même cadre, l'ex-vice président de la même firme, en l'occurrence Riad Benaïssa, a été arrêté en Suisse en avril dernier pour les mêmes motifs, précise le Devoir.