Le Temps d'Algérie : Ainsi votre départ de la JSK est désormais consommé ? Nasser Sandjak : En effet, c'est désormais officiel puisque je rentre chez moi à Noisy-le-sec après avoir tout essayé pour continuer ma mission à la tête de l'équipe de la JSK. Malheureusement c'était voué à l'échec depuis le départ et j'ai eu beau résister, il y a un moment où vous vous dites ça ne sert plus à rien. Mais comment et pourquoi cela est-il arrivé ? En fait c'était dans l'air depuis un moment déjà puisque certaines personnes malintentionnées qui gravitent autour du club n'arrêtaient pas de chercher à me nuire. Elles ont tout essayé mais avec moi il y a certaines choses qui ne marchent pas. Mais à la longue quand vous n'avez plus les coudées franches, pas même de votre président, vous vous dites qu'il vaut mieux prendre son dû et rentrer chez soi. Seulement on a appris votre départ après le match du MCA, ensuite on a dit que vous restiez. C'était quoi au juste ? En fait, juste après le match du MCA, j'ai reçu un fax contenant quelques griefs concernant mon travail, mes choix, etc. où il m'était demandé de fournir des explications. Là j'ai compris le message alors j'ai demandé qu'on me règle ce que me doit le club et puis basta… Je n'avais plus d'autre choix que de partir. On a dit que c'était une séparation à l'amiable entre vous et le président Hannachi. Chacun appellera cela comme il voudra, quant à moi j'ai insisté pour que le président Hannachi me paye ce que j'ai travaillé à la JSK. Et est-ce que vous avez été régularisé en fin de compte ? Il m'a libellé un chèque qui a été déposé chez un notaire et qui sera payé à terme. Pourquoi pas tout de suite ? Parce que je ne vous apprendrai rien en vous disant que la situation financière de la JSK est très critique depuis quelque temps. Le club a même du mal à payer ses joueurs. Vous partez avec plein de regrets dans vos bagages je suppose ? Pas que des regrets mais une grande déception car je suis vraiment triste pour ce grand club qu'est la JSK que j'ai connu avant et que je redécouvre aujourd'hui totalement différent et désespérant croyez-moi.