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Le CLA et l'association RAJ partagés sur l'aboutissement de l'enquête
Publié dans Le Temps d'Algérie le 14 - 08 - 2013

L'affaire Chakib Khelil est sur toutes les lèvres. Les réseaux sociaux et la rue s'en sont emparés, et force est de constater qu'elle ne laisse personne indifférent au vu de sa tournure.
Le mandat d'arrêt international lancé à l'encontre de Chakib Khelil, de son plus proche entourage et de certains acteurs qui ont émergé depuis, tel Farid Bedjaoui, ont révolté un pan de la population qui estime toutefois que l'ancien ministre de l'Energie et des Mines n'est pas le seul à être impliqué dans des affaires corruptions d'une telle ampleur et que cette affaire peut être un prélude à l'ouverture d'autres enquêtes.
Pour d'autres citoyens, la justice algérienne a un temps de retard et ne pourra accomplir son rôle et poursuivre les acteurs de l'affaire.
La société civile semble elle-même partagée, à l'instar de M. Achour Idir, SG du Conseil des lycées algériens, et de Abdelouahab Fersaoui, président de l'association Rassemblement action jeunesse (RAJ), qui ont tous deux une vision différente des suites qui seront données à cette affaire. Ainsi, pour M. Idir, la justice algérienne est en mesure de poursuivre les personnes impliquées.
Toutefois, il souhaiterait que d'autres personnalités coupables de tels forfaits soient également jugées. «J'ai confiance en la justice. Cependant, je tiens à dire qu'à partir de cette affaire, un grand déballage doit être effectué car l'on observe que dans notre pays, tous ceux qui sont au pouvoir trempent dans des affaires de corruption. Le phénomène est devenu un élément majeur pour grimper dans la hiérarchie sociale», a-t-il déclaré, soulignant que «même si cette affaire est une histoire de calculs au vu de la fin du mandat présidentiel qui se profile, elle a mis à nu le système de prédation qui entourait la plus grande entreprise nationale». Pour finir, il dira : «Je pense qu'elle est un prélude à la poursuite de nombreux responsables.»
De son côté, M. Fersaoui a une tout autre idée de ce que peut accomplir la justice algérienne. «Un mandat international a été émis, mais il faut souligner que cette affaire a été soulevée par la justice italienne. C'est très décevant, car cela signifie que notre justice ne joue pas son rôle et surtout qu'elle n'est pas indépendante. Aussi, j'estime que cette démarche n'est qu'un moyen pour gagner du temps et je suis sceptique quant aux suites qui seront données», a-t-il déploré, ajoutant que «la corruption touche le pays depuis de nombreuses années car l'Algérie est marquée par un déficit démocratique, une absence de transparence et une justice aux ordres».
Selon lui, cette affaire est l'arbre qui cache la forêt car beaucoup de scandales ont défrayé la chronique ces dernières années, sans que des poursuites aient été engagées.
«Nous n'avons pas encore vu de dossiers liés à la prévarication qui aient abouti et qui me permettent de soutenir que la justice est autonome. J'en veux pour preuve l'affaire Khalifa et le scandale de l'autoroute Est-Ouest. Toutes ces affaires sont connues du grand public, mais la justice ne fait pas son travail», a t-il conclu.


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