Apparemment le bon travail dérange les adeptes du bricolage et de la médiocrité. La formation de la capitale des Hammadites dérange-t-elle à ce point une certaine hiérarchie préétablie pour que certains barons du football national s'acharnent contre elle par tous les moyens? Sinon, comment doit-on interpréter les dernières sanctions que lui a infligées la ligue nationale de football présidée par Mecherara? Si la sanction de trois mois du coach béjaoui trouve sa raison d'être dans le fait qu'il est récidiviste aux yeux des règlements de la LNF, combien même il est difficile de prouver la véracité des dires du juge de ligne dont le rapport final fut accablant pour Nour Benzekri lors de la rencontre l'ayant opposé à l'USMBlida, tant ce dernier, fut lui-même le premier fautif en validant un but de l'équipe locale alors qu'un joueur usmiste se trouvait en position flagrante de hors-jeu, comme l'atteste les images de la télévision. Vraiment, il y avait de quoi faire sortir Benzekri de ses gonds, lui qui s'est imposé le silence depuis le début de saison. Mais ce hors-jeu avait bien sûr échappé à Monsieur l'assesseur, censé semer l'esprit d'impartialité et d'équité et on se demande pourquoi notre football régresse de saison en saison. La commission de la ligue nationale a de ce fait, prononcé une suspension d'un mois ferme à l'encontre du coach béjaoui sur la base de ce fameux rapport que Benzekri dénonce, tout en respectant la décision de la commission. D'ailleurs, dans les colonnes d'un confrère il n'a pas hésité à parler de complot contre sa formation légué par certains présidents de clubs qui font la loi au niveau des institutions. Poussant le bouchon encore plus loin, l'arbitre de la rencontre aurait présenté un rapport à la fin du match à l'encontre du joueur Belatrache qui, lui, a écopé de trois matches de suspension sans qu'il soit expulsé ni reçu le moindre avertissement lors de cette même rencontre. Répondant au voeu des détracteurs de la JSMBéjaïa, la commission d'homologation des stades qui a séjourné dernièrement dans la capitale des Hammadites, aurait établi un rapport défavorable concernant le stade de l'Unité maghrébine. A cet effet, plusieurs anomalies ont été relevées par la commission, à commencer par le manque d'hygiène au niveau des vestiaires et dans les tribunes officielles. Mais le point décisif qui risque une suspension du stade, a trait à l'insécurité des arbitres dans la mesure où le couloir qui mène de leurs vestiaires à la pelouse n'est pas couvert, ce qui aux yeux des instances fédérales, fait des chevaliers du sifflet, des cibles aisées pour les spectateurs mécontents. Ce qui obligerait la commission à prononcer la non-conformité du terrain par rapport aux normes établies. Si le premier point a été soulevé par les dirigeants du club à maintes reprises auprès des autorités locales (APC, APW et DJS) le second, laisse perplexes les observateurs. En effet, quinze ans après son ouverture, inauguré à l'occasion d'un match amical ayant opposé la sélection nationale à son homologue marocaine à la fin des années 80, le stade revient aux bons souvenirs des dirigeants. La question qui se pose d'elle-même: pourquoi avoir attendu une décennie pour prendre une telle décision qui léserait une des formations les plus attirées par la formation, n'en déplaise à certains qui soutiennent le contraire? Entre-temps, d'autres stades, loin de répondre aux normes ne se sont nullement inquiétés. Alors pourquoi deux poids deux mesures? Si une telle décision venait à se concrétiser, on ne ferait que briser l'élan d'une jeune équipe qui a su donner du piment à un championnat terne et insipide.