«Une meilleure implication» dans la réalisation du Programme national de construction des 2 millions de logements «La participation des entreprises publiques (du bâtiment) aux différents programmes du secteur ne dépasse pas les 4%.» «L'Etat est en droit d'exiger de ces entreprises plus d'implication et une meilleure qualité dans la réalisation eu égard aux efforts consentis par les pouvoirs publics pour leur assainissement et leur restructuration», a indiqué, avant-hier à Alger, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme Noureddine Moussa. S'exprimant lors d'une réunion avec les responsables des EPE relevant de la SGP-Indjab, le ministre a appelé les entreprises affiliées à la société de gestion des participations de l'Etat SGP-Indjab à «une meilleure implication» dans la réalisation du Programme national de construction, notamment des 2 millions de logements. A ce titre, le premier responsable de l'urbanisme a précisé qu'une opération d'assainissement, qui entre dans le cadre de la relance du secteur du bâtiment, a été initiée par les pouvoirs publics en direction des entreprises structurées et affiliées à la SGP-Indjab pour un montant de 21 milliards de DA. Et de poursuivre: «qu'un programme d'investissement de l'ordre de 25 milliards de DA a également été initié en faveur de la SGP-Indjab pour l'acquisition d'équipement de production et d'engins pour la réalisation des plans de charge de gré à gré, portant sur la réalisation de 29.500 logements». Il s'agit, selon le ministre, d'un investissement de reconstitution des capacités des entreprises, qui peut se traduire selon les besoins par l'acquisition de technologies nouvelles et de procédés et systèmes constructifs adaptés aux besoins du plan de charge. A ce sujet, il est indiqué qu'un fonds de roulement doté d'un capital de 4 milliards de DA a également été mis en place pour les entreprises de la SGP-Indjab. S'agissant, de la participation des entreprises publiques (du bâtiment) aux différents programmes du secteur, le ministre a soutenu «que ce dernier ne dépasse pas les 4%. Notre objectif est de porter ce taux à, au moins, 10%», a-t-il ajouté, estimant, dans ce contexte, que toutes les contraintes ont été levées, notamment avec la mobilisation des assiettes foncières nécessaires pour l'exécution des programmes inscrits. Par ailleurs, Noureddine Moussa a souligné que «le marché de la réhabilitation du vieux bâti devrait également constituer une priorité pour les entreprises qui sont appelées à «s'organiser pour se lancer dans ce créneau». Sur un autre chapitre, le ministre «a mis l'accent sur l'importance de la planification et l'exécution des projets de développement urbain dans le cadre de la concertation», appelant les bureaux d'études à veiller à assurer «un cadre bâti cohérent et harmonieux, répondant aux exigences de la qualité et à la diversité de fonctions».