C'est au terme d'une réunion qui s'est déroulée hier au siège de l'UGTA que le syndicat des douanes a décidé de geler la grève qui devait se tenir aujourd'hui et demain. A préciser, selon notre informateur, que des rencontres nocturnes ont réuni les différentes parties concernées et qui ont abouti au règlement verbal de la crise. Une décision qui est survenue après la remise de deux décrets relatifs à l'augmentation de la valeur du point du reliquat ainsi que celui relatif à l'intégration des corps communs. Il faut dire que le secrétaire général de l'Ugta, M.Abdelmadjid Sidi Saïd, a joué un rôle prépondérant dans le dénouement de cette crise qui menaçait de paralyser notre économie durant deux jours. Une grève qui pouvait être reconduite vers un mouvement illimité et dont les conséquences auraient été plus graves. D'un autre côté, il faut souligner le rôle tout aussi important joué par le DG des douanes algériennes, M.Lebib dans l'aboutissement des revendications. «Nous avons été destinataires des décrets d'application et cela nous rassure pleinement», affirme M.Badaoui, secrétaire général du syndicat national des douanes. D'un autre côté, «le chef du gouvernement, n'a pas opposé d'objections quant à cet acquis», révèle une source qui ajoute que «ce dernier a été très attentif aux revendications des douaniers et n'a pas hésité à qualifier l'institution des douanes, de véritable rempart de l'économie nationale». Selon la même source, «ce dernier aurait pris la décision de régler définitivement tous les points inscrits dans la plate-forme de revendications et principalement celui relatif aux salaires». «Pour ce faire, nous dit la même source, «il est judicieux que la commission en charge d'étudier le dossier inhérent au statut des douaniers remette ce dossier qui est étroitement lié aux salaires». C'est dire que le syndicat national des douanes devra encore oeuvrer pour l'obtention des revendications. Il va sans dire que le corps des douanes qui réalise des chiffres records en matière d'apport financier aux caisses du Trésor public demeure un des secteurs les moins rémunérés. Une disproportion que le syndicat et la direction générale des douanes tentent d'apporter des rectifications.