La préoccupation principale de Abdelwahab Rahim est de procurer du plaisir aux citoyens en visitant ses nouvelles réalisations à Alger. C'est ce qu'il nous explique dans cette entrevue. L'Expression: Medina Center accueillera bientôt ses visiteurs. Comment vous y préparez-vous? Abdelwahab Rahim: Notre souci est que le citoyen puisse se sentir à l'aise en visitant cette réalisation. C'est fait pour des Algériens. C'est conçu, créé et géré par des Algériens. On aimerait que le visiteur puisse se dire que c'est un environnement qui lui convient et dont il peut être fier. Si on est arrivé à cet objectif, c'est qu'on a gagné notre pari. Dans le cas contraire, on peut se dire qu'il reste encore beaucoup de travail à faire. Ce sont là vos atouts pour séduire le visiteur? Notre atout est notre savoir-faire et notre imagination. Quel type de clientèle vous visez à travers cette offre? Notre offre s'adresse à une large palette de visiteurs. Tout un chacun en aura pour son compte. Vous avez choisi une date symbolique pour inaugurer le projet. Ce n'est certainement pas fortuit. Le 5 juillet est, en effet, une date très importante pour le futur en plus du fait que c'est l'anniversaire du Cinquantenaire de l'Indépendance. Dans cette réalisation vous avez allié commerce et loisir, qu'est-ce qui vous a inspiré cette démarche? On a conçu tout l'ensemble autour du citoyen. On en a fait un endroit de destination au sein duquel le citoyen doit se sentir à l'aise. Est-ce qu'il y a des offres que vous auriez voulu proposer au visiteur et que vous n'avez pas pu réaliser? De ce côté, on n'a aucune frustration. Toutefois, nous sommes en évolution permanente. Medina Center n'est que la première phase d'un grand projet. D'autres réalisations suivront. Je vous assure que ce n'est pas encore fini. Pour Alger Médina, il y aura un enchaînement, car il y a encore des tours qui sortent de terre. En plus de l'aquaparc et de la galerie marchande, il y a aussi Ardis. Comment cet ensemble est-il imbriqué? L'hypermarché est la plus grande plate-forme commerciale existante aujourd'hui. Notre offre embrasse une large palette qui est même perfectible. A Médina Center, il y a des activités différentes, mais complémentaires. On y trouve un hypermarché, un aquaparc et une galerie marchande. Plusieurs marques sont proposées dans ce dernier espace. Comment avez-vous capitalisé l'expérience avec l'enseigne Carrefour? C'était une étape dans la grande distribution. Actuellement, nous passons à l'étape suivante. Est-ce que cette nouvelle expérience et ce nouveau concept sont susceptibles de susciter des vocations? Franchement, je ne le sais pas. Est-ce que le projet est reproductible dans d'autres villes? Tout dépend des capacités d'accueil de chaque ville. Cela dépend aussi de l'intérêt des villes pour ce genre de projets et leur capacité à absorber ce genre d'investissements. A propos d'investissement, quel est le nombre d'emplois générés sur ce site? On a recruté 1000 agents, soit autant d'emplois directs. Ce sont tous des jeunes qui apprennent le métier et qui donnent ainsi un sens à leur vie. On a travaillé main dans la main avec l'Agence nationale de l'emploi avec le concours du ministère du Travail. Avez-vous rencontré des difficultés pour recruter dans des profils particuliers? C'est vrai qu'il y a des métiers nouveaux, mais aucun étranger n'est employé sur ce projet. On a tout appris. On a formé les jeunes. Vous tablez sur combien de visiteurs par an? On attend 10 millions de visiteurs par an. Avec les extensions de nos activités, on accueillera davantage de visiteurs. On met à leur disposition un parking gratuit de 5000 places. Taxis et tramways peuvent aussi transporter nos visiteurs. Pour ceux qui viennent en véhicule depuis Alger, il doivent utiliser l'entrée de Mohammadia. Ceux qui viennent de l'Est doivent utiliser l'entrée de la foire. De cette sorte, il n'y aura pas de problème de circulation. Que pouvez-dire en conclusion? Je demeure convaincu que l'Algérien a droit à une offre de qualité.