«On ne joue pas avec les droits des enfants» L'Association prévoit le lancement d'un nouveau projet pour lutter contre la violence en milieu scolaire. Le réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant se met à l'avant-garde pour protéger les enfants. Nada a organisé, hier au centre culturel Azzedine-Medjoubi à Alger, un séminaire pour présenter le nouveau projet intitulé: «On ne joue pas avec les droits des enfants.» Ce séminaire a eu pour objet la présentation du nouveau projet de lutte contre la violence en milieu scolaire. Il s'intéresse surtout à l'impact de la violence sur le développement psychosocial de l'enfant et vise à donner un éclairage sur l'expérience des institutions et société civile dans la protection des victimes. Mme Goufi Hamida, directrice des projets au sein du réseau Nada révèle que «le projet vise à renforcer les capacités des écoles de la commune d'Alger-Centre pendant 12 mois, dans 10 écoles primaires, et 500 enfants entre 6 à 12 ans effectueront ce nouveau programme». De son côté, Annie Pettigrew, spécialiste en éducation Equias indique que «le programme permet de promouvoir les droits humains, la-non discrimination et la résolution pacifique des conflits chez les enfants âgés de 6 à 12 ans, en particulier ceux qui vivent dans des conditions difficiles, vulnérables ou qui sont marginalisés». Elise Voyer, chargé de programme Equias résume le projet qui renforce «les activités d'éducation qui favorisent et améliorent les relations harmonieuses en assurant la promotion des valeurs positives des droits». Par ailleurs, le président du réseau Nada, Abderrahmane Arar, a appelé à la mise en place d'un mécanisme juridique pour la structuration et l'encadrement d'un dispositif de dénonciation de cas d'enlèvement d'enfants. Arar a précisé que «l'acte de dénonciation des comportements violents et certains fléaux sociaux à travers le numéro vert est conventionnel». Ce qui nécessite, a-t-il dit, sa structuration par la mise en place d'un nouveau mécanisme juridique pour définir les objectifs, les procédures de dénonciation et les prérogatives d'intervention de chaque partie concernée par la lutte contre ce phénomène. Le projet de mise en place d'un numéro vert unifié entre les différentes parties concernées par la lutte contre le phénomène d'enlèvement d'enfants (Gendarmerie et sûreté nationales, secteurs ministériels, société civile), nécessite la création d'un mécanisme juridique pour encadrer l'acte de dénonciation de cas d'enlèvement a-t-il dit. Le même responsable a mis l'accent sur l'importance des médias lourds dans la dénonciation ainsi que les mesures de prévention et de sensibilisation au profit des parents.