Tout est fin prêt pour la tenue du conseil consultatif extraordinaire. Le bureau national du MSP chargé par le madjeliss echourra, en session ouverte depuis le 15 janvier, «de suivre des mesures de mûrissement des choix soumis au conseil précisément au sujet du prochain scrutin présidentiel» a achevé son travail et remis ses conclusions à l'instance consultative du parti. C'est ce que nous avons appris, hier, auprès du secrétaire national chargé de l'information M.Ahmed Dane. Ce dernier nous a déclaré que les missions attribuées au conseil national telles que le retrait du formulaire de participation, la prise de contact avec la classe politique, l'évaluation et l'étude des deux scénarios soumis au conseil consultatif pour la présidentielle, en l'occurrence l'alliance ou la désignation de Bouguerra Soltani, ont été finalisées. Donc tout est fin prêt pour le jour J. c'est-à-dire la tenue du conseil consultatif. Notre interlocuteur n'avance pas de date, se contentant de déclarer que le rendez-vous est imminent, et qu'il aura lieu, quelques jours seulement après l'Aïd. Probablement jeudi prochain. De son côté, M.Ahmed Dane précise qu'il n'est pas dans les prérogatives du bureau national de se prononcer sur le choix du parti. «Le conseil consultatif est souverain. Il prendra la décision qui cadre le mieux avec les choix et les intérêts du parti.» Le MSP sans exclure la thèse du soutien au président Bouteflika, dément les informations faisant état de certaines négociations engagées pour arracher des portefeuilles ministériels contre le soutien au président candidat. « Ce ne sont que des allégations. Nous pensons que c'est encore trop tôt pour discuter de cette question.» Ce qui intéresse le parti actuellement c'est «la crédibilité du prochain scrutin ». C'est d'ailleurs, précise ce membre du bureau politique «la raison principale qui nous a amenés à intégrer le groupe des 10+1 et à continuer de travailler au sein de ce front». «Un front contre la fraude qui oeuvre pour une élection transparente, et non pas pour faire barrage à la candidature de Bouteflika.» Paradoxalement cette alliance semble s'ébrécher sur ce point bien précis, paradoxalement le MSP a émis des réserves sur le départ du gouvernement Ouyahia, une condition inéluctable pour la transparence de la présidentielle pour le restant du groupe. «Pour nous le problème n'est pas lié à un gouvernement quelconque. Mais il s'agit plutôt des mécanismes mis en place pour atteindre cet objectif». Abordant la coalition, Ahmed Dane, affirme que «nous sommes en plein dedans. Premièrement au gouvernement, mais aussi avec le groupe des 10+1.» Concernant le prochain scrutin, «il est clair que le MSP sollicitera le soutien d'autres formations politique, au cas où il désigne son candidat». Dans ce sens, il semblerait que ce parti a eu déjà l'appui de certaines classes politiques, selon notre source, se réservant de dévoiler sa nature. Rappelant que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a réuni son conseil consultatif en session extraordinaire les 15 et 16 janvier. Une rencontre consacrée exclusivement à la question de la présidentielle a décidé de laisser la session extraordinaire du madjelesse echourra ouverte. Ce qui nous rappelle étrangement le scénario de 1999 où il avait fini par soutenir la candidature de Bouteflika.