Le MCA éprouve du mal à entamer sa saison Il ne se passe plus un jour sans que le Mouloudia d'Alger ne défraie la chronique nationale, notamment pour des raisons purement extrasportives. Ainsi, après le scandale de la fameuse dette léguée par l'ancienne équipe dirigeante, qui avoisinerait les quelque 70 milliards de centimes, Sonatrach a désigné un expert en finances. Du coup, en attendant d'y voir plus clair au sujet des 13 milliards qui ne ressortent nullement dans le dernier bilan financier en date, et qu'a refusé de cautionner le CSA/ MCA, voilà que l'affaire du siège sis à Chéraga, vient à son tour s'ajouter aux multiples graves problèmes face auxquels la puissante société nationale se retrouve confrontée aujourd'hui, malgré elle. L'histoire de la villa de Chéraga ne date pas d'aujour-d'hui, d'autant plus que ce siège situé sur les hauteurs d'Alger, a souvent connu de très nombreux événements sans précédent, marqués au cours des deux précédentes saisons par des mouvements de contestations qui ont à maintes reprises obligé les services de sécurité à intervenir. Le feuilleton de la villa de Chéraga ressurgit une fois de plus, mais son problème inhérent à son véritable propriétaire légal vient de prendre une drôle tournure. Pourtant, la justice avait donné gain de cause au CSA/ MCA que préside aujourd'hui Amar Brahmia. Ce dernier a d'ailleurs fini par investir la villa de Chéraga au cours de la semaine écoulée et mettre dehors, mani militari, Omar Ghrib, le désormais ex-coordinateur de la section football. Dès lors, tout le monde croyait que le siège du MCA sis à Chéraga était bel et bien revenu de droit à ses nouveaux locataires légaux. Mais ce qui s'est passé jeudi dernier, lorsque Boudjemaâ Boumella, s'est présenté à son tour à la villa de Chéraga en sa qualité de nouveau président du CSP/ MCA, relève du surréalisme. Ce cadre de Sonatrach désigné depuis peu à la tête du conseil d'administration du CSP/ MCA, notamment au lendemain de ce qui s'était passé le 1er mai en marge de la finale de la Coupe d'Algérie MCA-USMA, se retrouve contraint de déposer plainte contre le nouveau CSA que dirige actuellement Brahmia, d'autant plus que Sonatrach est persuadée que le siège sis à Chéraga lui revient de droit. Or, il ressort clairement que la villa de Chéraga figure dans le budget prévisionnel, toujours en cours cette année et à titre de patrimoine immobilier à louer pour le CSA/ MCA. Le pire dans cette histoire qui semble avoir pris l'allure d'un véritable bras de fer entre Boumella et Brahmia, Omar Ghrib a, semble-t-il, pris le soin de mettre tout simplement en vente ce siège acquis à une certaine époque par la désormais défunte Association El Mouloudia, et grâce à laquelle l'ancien président du MCA, en l'occurrence le Dr Mohamed Messaoudi avait élu domicile la première fois. Un véritable énième bazar de plus pour le Doyen des clubs algériens, et qui se produit au moment où le Suisse Alain Geiger vient de prendre la tête de la barre technique du Mouloudia. Quant aux éternels inconditionnels du populaire club de la capitale, ces derniers sont désormais persuadés que le moment est venu pour se manifester sérieusement auprès de l'actuelle équipe dirigeante, notamment Boumella qui ne fait plus du tout l'unanimité autour de lui.