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L'Afrique appelle le Maroc à libérer le Sahara
CONFERENCE AFRICAINE POUR L'INDEPENDANCE DU PEUPLE SAHRAOUI
Publié dans L'Expression le 30 - 10 - 2013

Plus de 80 pays reconnaissent la légitimité de la lutte du peuple sahraoui
Faute des aides de l'Algérie qui assure un taux de 80% du budget global, les Sahraouis mourront de faim et de soif à cause du colonialisme.
Appuyé par des photos et des projections vidéos qui réveillent le sommeil des peuples et des gouvernants épris des valeurs de liberté et de justice, plusieurs dizaines de conférences et de photos témoignent des souffrances des Sahraouis, en raison des dépassements marocains flagrants à l'encontre des droits de l'homme dans les territoires occupés.
Le deuxième jour, première conférence de la solidarité africaine au peuple sahraoui a permis de secouer les sensibilités de toute l'assistance qui est venue en force afin de prendre conscience et connaissance de la réalité du peuple sahraoui.
Financé par l'Arabie Saoudite et dont la réalisation a été confiée à Israël dans les années 1980, le mur de la honte est un véritable argument vivant en plus du nombre des victimes sahraouies, l'exploitation illégale des richesses sahraouies, qui doivent permettre aux Nations unies de pousser la cause du peuple vers l'organisation du référendum de l'indépendance le plus tôt possible afin d'éviter d'autres situations fâcheuses.
Laura Soroeta Liceras, chef de campagne de l'organisation Remmso, d'Espagne a souligné que «la politique répressive du Maroc interpelle les consciences. Les images de la torture dont sont victimes les Sahraouis depuis, sont des preuves tangibles sur le non-respect des droits de l'homme dans les territoires occupés», a-t-elle dit hier au siège de la Centrale syndicale des travailleurs nigériens à Abuja, avant d'ajouter que le mur de la honte est le plus grand obstacle qui sépare les familles sahraouies.
Long de plus de 2400 km, le mur de séparation qui est connu sous le pseudonyme de «mur de la honte» divise les familles des Sahraouis en deux, tout en enregistrant un nombre qui dépasse 160.000 soldats qui surveillent les accès. La partie Ouest qui englobe les richesses naturelles des Sahraouis à commencer par l'agriculture, l'eau, le phosphate et plus, a été récupérée par le Maroc. Quant à la partie Est des territoires occupés, celle-ci a été laissée au peuple sahraoui afin de crever de faim et de soif pour avoir revendiqué haut et fort son indépendance.
Le Sahara appelle à l'augmentation des aides internationales
Faute des aides de l'Algérie qui assurent un taux de 80% du budget global, les Sahraouis mourront de faim et de soif, à cause du colonialisme marocain.
Joignant l'utile à l'agréable, les syndicalistes africains se sont exprimés comme un seul homme en faveur de la cause sahraouie. «L'Union africaine (UA), doit se pencher de manière sérieuse sur la question sahraouie. L'indépendance de ce peuple africain nous concerne tous et nous devons agir et réagir davantage contre le colonialisme marocain», a ajouté Mme Dagba A. Thérèse, secrétaire adjointe du syndicat Unstb Benin.
Plus de 80 pays reconnaissent la légitimité du peuple sahraoui, mais aucun pays dans le monde ne reconnaît l'appartenance du Sahara au Maroc.
Faisant un embargo médiatique et politique contre la cause du peuple sahraoui, le Maroc se contredit lui-même, tout en faisant la discrimination entre les deux peuples marocain et sahraoui.
Les organisateurs et syndicalistes nigérians, les représentants des sociétés civiles des pays africains et européens n'ont pas manqué d'exprimer leur colère et indignation contre le régime marocain qui continue de sévir contre le droit à l'indépendance du peuple sahraoui.
«Solidarité, solidarité, solidarité avec le peuple sahraoui», a été l'hymne qui a été chanté à haute voix à toute ouverture de conférence qui a été animée par des hommes et femmes engagés dans les causes justes et humanitaires en Afrique et dans le monde.
Programmée pour aujourd'hui, la clôture de la conférence de solidarité africaine en faveur du peuple sahraoui, devra dégager des recommandations réfléchies et un programme de suivi vigoureux qui porte sur la situation du Sahara occidental. «Le Maroc est injuste. Il faut rendre justice au peuple sahraoui», lancent de nombreux Africains engagés dans les causes justes.


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