Le réseau international pour l'étude de l'impact des mines et des violations au Sahara Occidental "REMSO" a appelé la communauté internationale faire pression sur le Maroc pour l'amener à démanteler le "mur de la honte" qu'il a érigé au Sahara Occidental, a rapporté samedi l'agence de presse sahraouie (SPS). Dans un communiqué publié à l'occasion de la 33e année de la "construction du mur de la honte par l'occupation marocaine", REMSO a demandé aux Nations unies, à la communauté internationale et aux organisations humanitaires internationales, régionales et continentales ainsi que toutes les consciences vives de "faire pression sur l'Etat marocain pour l'amener à démanteler le mur au regard de son impact sur les droits humains au Sahara Occidental". Il a également demandé au Maroc de "se conformer à la légalité internationale et assainir le sol du Sahara Occidental des mines et des bombes à fragmentation". Le réseau REMSO fait endosser aux autorités marocaines l'"entière responsabilité" des souffrances des civils sahraouis, notamment les séquelles corporelles et mentales générées par les explosions de mines et des bombes à fragmentation outre la "privation du peuple sahraoui de ses droits naturels et fondamentaux". Il a d'autre part, exprimé sa solidarité "inconditionnelle" avec les victimes des mines et les déplacés en raison du maintien du mur au Sahara Occidental, réitérant son soutien aux efforts nationaux et internationaux visant la démolition du mur. Par ailleurs, le Front Polisario a indiqué que le nombre de mines enfouies le long du mur érigé par le Maroc entre 1981 et 1986 s'élevait à plus de 7 millions alors que des sources américaines au Pentagone parlent de 10 millions de mines.