Les personnes recrutées bénéficieront d'un salaire de 8000 DA. L'année 2004 a apporté une note d'optimisme pour les diplômés universitaires demandeurs d'emploi. Le programme Contrats de préemploi (Cpe), adopté en conseil des ministres le 30 novembre 2003, constitue un signe fort de la détermination des pouvoirs publics à impulser l'offre d'emplois et favoriser l'insertion des jeunes diplômés dans le marché du travail. Pour pouvoir piloter et mettre en oeuvre, L'Agence de développement social (ADS), en collaboration avec l'Agence nationale de l'emploi (Anem) ont été désignées pour assumer la tâche. Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale n'entend cependant pas agir seul, mais associer au niveau local, tous les acteurs concernés. Des agences régionales se sont mises en place sous l'impulsion des deux agences su-citées. En présentant son bilan trimestriel sur les taux d'insertion dans des CPE, la tutelle a aligné de bonnes nouvelles sur le volet de croissance. Le ministère affiche des taux d'augmentation à faire rougir de satisfaction les responsables. Au bout de trois mois seulement, 40.213 diplômés universitaires ont bénéficié du programme CPE. Un taux de placement estimé à 94 %. Une progression considérable a été donc constatée par rapport à l'année 2003 qui n'a enregistré que 4807 insertions. Si les chiffres prévus pour 2004, qui situent la croissance du secteur d'emploi autour de 35.000 à 40.000 insertions se confirment avec un nombre supérieur à plus de 40.000 recrutements, on serait face à une amélioration intéressante qui pourrait avoir des retombées de première grandeur. Vu la demande écrasante, le département de Djamel Ould Abbès prévoit réaliser un taux d'insertion «jamais enregistré auparavant». En ce sens, il est prévu la création de 45.000 emplois au cours de l'année 2004. Globalement, tout va plutôt bien. Les responsables montrent enfin un signe d'une sérieuse volonté de lutter contre le spectre du chômage. Pour preuve, le tableau «optimiste» rendu public par le ministère de l'Emploi révèle une situation remarquablement améliorée par rapport aux années précédentes. Quant aux objectifs ambitionnés par la mise en opération du programme des contrats de préemploi, les CPE s'inscrivent dans le cadre d'une démarche active de promotion de l'emploi. Le ministère de l'Emploi vise aussi par cette politique un double objectif. Il s'agit spécialement de l'insertion des jeunes diplômés et l'impulsion de l'offre d'emplois ainsi que la mise en oeuvre d'un cadre juridique devant consolider et élargir le dispositif des CPE. Les universitaires recrutés bénéficieront d'un salaire de 8.000 DA. Un investissement assuré par l'Etat algérien. Des nouvelles mesures ont été nouvellement introduites dans ce dispositif, telles que la levée de la condition de dégagement des obligations du service national et la prolongation à une année de la durée (initialement fixée à 6 mois) de contrat liant le bénéficiaire à l'organisme employeur, notamment les institutions à caractère administratif. Il est à souligner enfin que la lutte contre le chômage constitue l'une des principales préoccupations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a, rappelons-le, promis la création de 42.942 nouveaux postes d'emplois dans le cadre des CPE.