La future Renault Symbol made in Algeria ne sera pas un produit équivalent, mais un produit identique «La nouvelle Symbol ne coûtera pas moins cher» a précisé M.Bernard Sonilhak qui a rappelé que l'usine d'Oran produira le haut de gamme de ce véhicule très demandé. Alors que le Salon Equipauto Algérie a ouvert, hier, ses portes au public professionnel, à la Safex (Société algérienne des foires et exportations), une conférence de presse inaugurale a permis de faire le tour du projet de l'usine Renault de Oued Tlélat, à Oran. Les principaux acteurs de cet important plan d'investissement ont eu alors à s'exprimer face à un public de journalistes et d'investisseurs potentiels dans le domaine de l'industrie de sous-traitance qui accompagnera nécessairement ce dessein manufacturier. M.Bernard Sonilhak, P-DG de Renault Algérie Production (usine Renault de Oued Tlélat à Oran) était l'invité de marque de ce point de presse qui a ouvert ce rendez-vous majeur de l'after market automobile en Afrique du Nord. Etaient également présents M.Hamoud Tazerouti, P-DG de la Snvi et Bachir Dehimi, président du directoire de la SGP Equipag. M.Sonilhak et à la faveur de ses nombreuses interventions, a indiqué que l'usine d'Oran produira le haut de gamme de la nouvelle Symbol, «un véhicule qui ne coûtera pas nécessairement moins cher, lorsqu'il sera exposé dans les showrooms des concessionnaires en Algérie, a-t-il précisé. Il a alors expliqué que ce modèle très demandé par le grand public répondra aux normes et aux exigences de qualité du constructeur automobile français. Ce produit annoncé pour novembre 2014 portera donc avec fierté le badge de la marque au Losange, a-t-il insinué. Rebondissant sur le même sujet, M.Dehimi a ajouté que l'usine de Oued Tlélat oeuvrera à réduire la facture nationale des importations de voitures, ce qui sous-entend que la future Renault Symbol made in Algeria ne sera pas un produit équivalent, mais un produit identique. Rassurant les futurs opérateurs sous- traitants du projet Symbol et qui s'inquiètent sur leur capacité à relever ce défi industriel, notamment au plan des coûts de production de la pièce de première monte, M.Sonilhak a explicitement indiqué: «Les ambitions concernant ce projet sont immenses et il n'y a aucune raison de ne pas réussir!». Il a alors ajouté: «Les premiers signes sont encourageants et nous sommes condamnés à réussir!». M.Sonilhak a par ailleurs, poursuivi en direction des candidats à la sous-traitance Renault Symbol qu' «il s'agit désormais de relever le défi de l'équation économique qui se présente, relative notamment au coût de production et la compétitivité. L'usine Renault de l'ouest du pays produira dans un premier temps quelque 25.000 unités, il s'agit certes pour vous, d'être compétitifs en prix et en qualité, mais rien n'interdit d'exporter par la suite pour d'autres pays à partir de l'Algérie», a-t-il souligné en exhortant ces entrepreneurs à faire un pari sur l'avenir. «Il faut y croire et parier sur le développement!» a-t-il dit, citant à l'occasion l'exemple de la Turquie qui a su s'engager dans l'aventure palpitante de la production automobile. M.Dehimi a de son côté renchéri que les pouvoirs publics encadreront et soutiendront les plus méritants qui occuperont alors les 20 ha qui entourent l'usine automobile qui s'étalera, elle, sur 150 ha. Les sous- traitants peuvent donc espérer les meilleurs avantages, dont des taux bonifiés à la location d'espaces de production, à la faveur de l'accompagnement nécessaire des pouvoirs publics. Autant d'avantages qui joueront sur les équilibres des prix des produits finaux. Rappelons que l'actuel Salon Equipauto se poursuit jusqu'au 6 mars et se déroule sous le signe du renouveau de l'industrie automobile algérienne.