Du matériel performant existe dans ces établissements mais paralysés par l'absence d'un personnel adéquat Les travaux du nouveau centre hospitalo-universitaire de Oued Fali, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont été lancés en présence de l'entreprise coréenne. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek-Boudiaf était hier en visite dans la wilaya de Tizi Ouzou où il a pris part à la signature d'une convention de partenariat entre la clinique de chirurgie cardiovasculaire de Draâ Ben Khedda, nouvellement ouverte et la clinique de chirurgie cardiaque Mohamed-Abderrahmani (ex-Les Castors) Alger. Cette convention ratifiée par les deux responsables de ces deux établissements sanitaires est destinée à l'amélioration des prestations par un travail d'échange d'expériences et de techniques. A rappeler que cet établissement sis dans la commune de Draâ Ben Khedda est d'une dimension internationale étant le deuxième en Afrique après celui de l'Afrique du Sud. La veille de cette visite éclair, les travaux du nouveau centre hospitalo-universitaire de Oued Fali, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont été lancés. En présence de l'entreprise coréenne qui va réaliser le chantier, le wali, Abdelkader Bouazghi, a fait la présentation de cet établissement qui viendra alléger les souffrances des malades. Notons aussi que cet établissement venu appuyer l'ancien CHU qui fait face à une grande demande et par voie de fait une saturation de son service des urgences est d'une capacité de 500 lits. A noter aussi que le ministre Abdlemalek Boudiaf a organisé une cérémonie le 18 mars en cours, dans laquelle il a donné l'autorisation du lancement des travaux à cette entreprise asiatique. Par ailleurs, le ministre ne pouvait zapper les cris de détresse lancés par les citoyens de la wilaya qui sont en attente d'un service de radiologie possédant des radiologues. Le directeur, Abbès Ziri n'a jamais raté une occasion d'appeler les pouvoirs publics à doter le CHU de radiologues. Pourtant, le matériel existe et il est de dernière génération acquis à coups de milliards. Des citoyens sont systématiquement orientés vers les laboratoires privés pour un scanner ou une radio. Enfin, il est à signaler que les polycliniques situées à travers les communes pourraient jouer un rôle primordial dans l'amélioration de la qualité des soins. Du matériel performant existe dans ces établissements, mais paralysés par l'absence d'un personnel adéquat. C'est à se demander pourquoi l'Algérie forme à coup de milliards des centaines de médecins et de radiologues pour les laisser se disperser dans les quatre continents.