Les deux hommes importants du foot algérien discutent de l'avenir des Verts Alors que tout semblait être rentré dans l'ordre entre le président de la FAF et le sélectionneur des Verts, la dernière courte visite à Alger du coach français Christian Gourcuff n'a finalement pas été du goût de Halilhodzic. Actualité oblige, les relations actuelles entre Mohamed Raouraoua et Vahid Halilhodzic ont visiblement, une fois de plus, pris sérieusement du plomb dans l'aile. Alors que tout semblait être rentré dans l'ordre entre le président de la Fédération algérienne de football (FAF), et l'actuel sélectionneur des Verts, la dernière courte visite en date à Alger de l'entraîneur français Christian Gourcuff, n'a pas finalement été vraiment du goût de Vahid Halilhodzic. Le dernier voyage éclair dans la capitale algérienne de l'actuel driver du FC Lorient, aurait-elle définitivement creusé cette fois le fossé entre Raouraoua et le patron technique de l'EN? Cette question s'impose d'elle-même aujourd'hui, d'autant plus que depuis quelques jours, du côté de Sidi Moussa, il se passe des choses qui contrastent fortement avec l'atmosphère de sérénité tant souhaitée aujourd'hui par tous, Mondial oblige. A deux mois et quelques jours seulement du coup d'envoi officiel du Mondial brésilien, il faut croire que les rapports Raouraoua-Halilhodzic ont malheureusement pris une tournure très malvenue car les derniers échos qui nous sont parvenus, et que l'ensemble des médias n'ont pas manqué de relever avec force, n'ont finalement rien de simples rumeurs, ou le fruit de l'imagination. Bien au contraire, en l'état actuel des choses, il faut malheureusement se rendre à l'évidence que Mohamed Raouraoua et Vahid Halilhodzic ne sont plus du tout sur la même longueur d'ondes pour des raisons liées directement au caractère des deux hommes connus pour avoir toujours voulu avoir souvent le dernier mot. Raouraoua qui est un homme rompu depuis fort longtemps à un poste aussi important que celui de président de la FAF, et qui occupe aussi aujourd'hui plusieurs postes au niveau arabo-africain, ainsi qu'au sein de la FIFA, semble avoir effectivement pris le choix délibéré de mettre carrément cette fois devant le fait accompli, le Franco-Bosnien en charge des Verts. Le fait de n'avoir pas du tout été mis au courant de la dernière visite en date du Français Gourcuff, il est clair que Vahid Halilhodzic s'est profondément senti touché dans sa fierté. Il est vrai qu'en tant que sélectionneur de l'équipe A, Halilhodzic s'est visiblement attribué beaucoup de prérogatives que Mohamed Raouraoua ne veut plus du tout cautionner aujourd'hui. Maintenant qu'il est quasiment acquis que Vahid Halilhodzic ne renouvellera pas de sitôt son contrat toujours en cours avec la FAF, cette période d'avant-Mondial doit être impérativement gérée avec le minimum de dégâts par les deux hommes sus-cités. Il est vrai qu'un sérieux froid s'est de nouveau installé entre Raouraoua et Halilhodzic et au cours des jours à venir, il ne serait nullement étonnant que l'actuel sélectionneur de l'EN se sente obligé de monter au créneau. Il y a enfin cette histoire de Samir Brixi, l'actuel cameraman des Verts, et le rôle qu'il a joué auprès de certains joueurs algériens évoluant en Europe, notamment en Espagne et en Italie, et sur lequel la Fédération algérienne de football aurait finalement tranché. Quelle était finalement la vraie nature de la mission de Brixi au sein de l'actuel staff technique national que dirige Vahid Halilhodzic depuis juin 2011? Un autre non-dit de plus qui confirme aujourd'hui le très profond malaise et le mutisme dans lequel s'est enfermée la FAF, face à une situation d'ordre interne qu'il va falloir désormais trancher au plus vite, et surtout clarifier définitivement. L'EN ne peut plus être continuellement prise en otage de la sorte, pour des considérations d'ordre purement extrasportives. Le Mondial 2014 pointe sérieusement à l'horizon, et les Fennecs y prendront part, avec ou sans Vahid Halilhodzic.