Un accord dans le transport aérien entre l'Algérie et les USA est en passe d'être finalisé. «La plupart de ces entreprises n'activent pas dans le secteur pétrolier», a affirmé l'ambassadeur des Etats-Unis, Richard W.Erdman, lors d'une conférence de presse qu'il a animée, hier, au siège de son ambassade. Cependant, M.Erdman a souligné que le domaine des hydrocarbures reste et «restera une partie importante des relations commerciales entre l'Algérie et les Etats-Unis». Une affirmation qui coule de source, puisque le secteur prend la part du lion des IDE (investissements directs) américains en Algérie. En effet, sur 5 milliards de dollars, seuls 500 millions concernent des investissements hors hydrocarbures. A ce propos, M. Erdman reste optimiste : «Les investissements en Algérie suivent une évolution qui se scinde en trois phases», a-t-il affirmé. Pour lui, la première phase «remonte à il y a deux ou trois années, quand l'Algérie a tourné la page du terrorisme qui n'est plus une menace stratégique», la seconde «concerne la prise de conscience des businessmén qui ont pris acte de cette évolution, ils commencent à visiter l'Algérie pour évaluer le marché et les opportunités qu'il offre» et enfin la troisième «c'est l'actuelle et nous assisterons dans un proche avenir à la concrétisation de ces prospections». En attendant, que craignent les investisseurs américains pour s'installer sur le marché algérien? Bref et concis, l'ambassadeur américain affirme après un moment de réflexion : «Comme tous les autres investisseurs du monde, ils cherchent la stabilité, la certitude et la transparence politique et économique». Par ailleurs il a indiqué que son pays et l'Algérie sont dans la phase finale des négociations d'un accord bilatéral dans le transport aérien «qui ouvrira le terrain pour un transport direct des marchandises et des passagers entre nos deux pays». Cette année, la participation américaine à la 37e Foire internationale d'Alger a atteint un niveau record. Le nombre de compagnies US croît à 40, dont 16 nouveaux exposants et 13 découvrent pour la première fois le marché algérien. «Cette grande représentation révèle un flux croissant des investissements des compagnies, signe de nos relations commerciales grandissantes et dont le potentiel reste énorme». D'autre part, l'ambassadeur des USA interprète cette forte présence à la foire d'Alger «comme témoignage de soutien de Washington pour la foire». C'est dans ce sens que le sous-secrétaire adjoint au commerce, services, tourisme et finances, Douglas Baker - le fils de James Baker - sera à Alger le 3 juin pour s'entretenir avec les responsables algériens des affaires économiques.