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La sonnette d'alarme est tirée
VIOLENCE À L'ECOLE
Publié dans L'Expression le 15 - 06 - 2004

Devenue sujet tabou, la violence dans l'école persiste, au fil des années, à garder tous ses secrets.
Une enquête sur la violence exercée sur les enfants, menée par un groupe de spécialistes à Bab El Oued, fait ressortir que sur 3000 cas recensés, 42% sont signalés dans le milieu scolaire. 60% des victimes sont de sexe masculin. Ils ont, pour la majorité d'entre elles, moins de 16 ans. Des chiffres alarmants qui en disent long sur l'ampleur de ce phénomène dans notre système scolaire.
La situation est critique et les chiffres avancés ne sont que la face apparente de l'iceberg. Il faut savoir que cette étude, réalisée dans le service de médecine légale du CHU de Bab El Oued, est parmi les rares documents fournissant des informations sur cette question. Devenue sujet tabou, la violence dans l'école persiste, au fil des années, à préserver tous ses secrets. L'information ne franchit pas, dans la majorité des cas, la porte de l'établissement. Un constat fait hier, par les spécialistes ayant assisté à la journée d'étude organisée à la bibliothèque nationale El Hamma sur «la violence à l'école et le changement social».
Universitaires, enseignants, chercheurs, médecins et autres spécialistes ont abordé le thème sous ses multiples aspects. Considérée comme un phénomène social, cette violence est qualifiée par un chercheur, M.Laidali, comme «un processus de dérèglement des normes et des valeurs, qui est en cours d'évolution dans la société algérienne». D'où la nécessité de «son identification et l'analyse de ses causes profondes». Pourrait-on expliquer la violence par le sentiment de frustration, de désarroi que vivent les jeunes à la fois intégrés et exclus par des enseignants qui, eux-mêmes, ont du mal à s'adapter face à un public qu'ils ne comprennent pas?
C'est la question nodale de cette rencontre. Une problématique autour de laquelle ont été centrés les débats. Pour un sociologue, les bouleversements économique, politique et sécuritaire que connaît le pays depuis 1988, ont instauré, par rapport aux enfants algériens, un environnement social marqué par le chaos, la peur, l'individualisme, l'égocentrisme et l'injustice. Que pouvaient-ils développer comme système de valeurs? Comment échapper à la reviviscence de l'évènement traumatique? Et quel remède pour le sentiment d'avenir bouché? Le recours à la violence s'avère, pour l'orateur, un moyen «d'affirmation de Soi autant que comme modalité de communication». La consommation de la drogue constitue l'une de ses modalités. Les enseignants parlent carrément de réseau de distribution à l'intérieur de l'établissement scolaire. Ces derniers tirent la sonnette d'alarme face à l'ampleur que prend ce phénomène.
Dans un autre chapitre, malgré l'existence d'un arrêté ministériel portant interdiction de recourir à la violence, physique ou morale, contre les élèves, cette pratique, font remarquer les psychologues, est maintenue dans la quasi-totalité des écoles algériennes. Le professeur Kamel Boussaoub, du CHU de Bab El Oued, insiste sur l'absence de signalement des cas. Cela est dû au fait que l'élève cache l'information. Dans certains cas, les parents d'élèves minimisent l'acte, pensant que l'enfant mérite son sort.


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