Après Alger, Tizi Ouzou, Oran et Bobigny (France), le festival du film amazigh se tient actuellement, dans la ville d'Annaba, choisie, comme l'expliqueront M.Iassâd directeur du festival et Youcef Merahi, secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité. «Pour son capital expérience» et «pour répondre à la finalité de cette manifestation itinérante, à savoir la promotion sur les terrains et dans le vécu quotidien des Algériens, de toute l'Algérie, de l'amazighité.» Par ailleurs, le 5e rendez-vous du film amazigh a déjà atteint les deux objectifs qui lui étaient fixés: élargir son audience en s'ouvrant au grand jeu médiatique et permettre la participation des émigrés à la ronde culturelle. C'est l'idée d'offrir des possibilités de relations plus amicales et plus étroites entre le film amazigh et la société civile, ce qui entraînera et permettra dans le même temps, le plein essor d'un cinéma qui se veut novateur. Il faut noter d'ailleurs que le Festival du cinéma amazigh connaît un engouement certain. La qualité des films présentés, nous citerons Timgad, une vie aux Aurès Si M'Hand ou M'Hend, La montagne de Baya... Par ailleurs, en marge du festival des conférences sont données, animées par des personnalités de la culture et du cinéma pour faire de ce Festival du cinéma amazigh une réussite. L'organisation à Annaba, a été quant à elle parfaite et est en symbiose avec la qualité du produit offert. Une fois encore, le pari a été tenu. Dix-sept films sont en compétition dans cette 5e édition du Festival du film amazigh qui se poursuivra jusqu'au 21 juin, rappelle-t-on.