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Alerte aux routes sanglantes
10 ALGERIENS MEURENT CHAQUE JOUR
Publié dans L'Expression le 11 - 08 - 2004

La moyenne quotidienne est de 119 accidents se soldant par une douzaine de morts et 175 blessés. Un véritable massacre.
En Algérie, le «terrorisme routier» tue encore. Il constitue bel et bien la première cause du grand nombre de décès et de handicapés. Le bilan dressé, hier, lors d'un point de presse tenu au département de la Santé, certifie la vraisemblance de cette hypothèse.
Effectivement, le Centre national de la prévention et de la sécurité routière (Cnpsr) a recensé 43.227 accidents en 2003, soit une croissance évaluée à 7,83% par rapport à l'année 2002. Cette tragédie a entraîné la mort de 4342 personnes, soit 0,76% de plus qu'en 2002 et a engendré 63.699 blessés soit 11,60% de plus. Les proportions vont, «malheureusement» crescendo.
Pour preuve, durant le deuxième trimestre 2004 au niveau des zones urbaines uniquement, 4860 accidents corporels ont été enregistrés, soit une hausse de 0,08% en comparaison aux chiffres de l'année dernière pour la même période. Au terme de ce recensement, le taux de décès a flirté avec le seuil de 244. Quant au nombre de blessés, une nette régression a été constatée en la matière.
En termes de chiffres, 5461 blessés ont été recensés durant le deuxième trimestre 2004. Au mois de juin dernier seulement, le bilan de la Gendarmerie nationale a fait état de 1822 accidents ayant causé la mort à 262 personnes contre 276 décès en juillet de l'année en cours. Quant au nombre des blessés, il est de l'ordre de 6485 durant les deux mois écoulés.
Le drame vient bien du facteur humain, a-t-on mis en évidence. D'ailleurs il représente, selon les conférenciers, 90% des causes des accidents de la circulation. Ce facteur est expliqué essentiellement par l'excès de vitesse avec 1486 infractions, conduite en état d'ébriété ou sous l'effet de drogues (228 infractions), conduite sans permis approprié (217 infractions) et traversées de piétons hors du passage clouté avec également 630 infractions.
A contrario, les causes des accidents liées au véhicule et à l'environnement ne représentent cependant que 10%. Pour M.Benbouzid Abderahmane, chef de service Orthopédie à l'hôpital de Ben Aknoun, derrière l'affaire des infractions se profile «la défaillance des pouvoirs publics». Cette analyse est d'ailleurs partagée par l'ensemble des intervenants.
On a surtout accablé le département de Mourad Redjimi pour l'insuffisance des dispositions prises en matière de lutte contre le «drame routier» mais aussi sur le retard pris en ce domaine. Sans succès. Du reste, depuis quelques années, l'effort consenti par les pouvoirs publics s'est manifestement ralenti, explique M.Benbouzid. Pourtant au début du 3e millénaire, un engagement avait été pris pour atténuer l'ampleur du phénomène. Néanmoins, la «défaillance» évoquée par l'orateur incite à croire que cet objectif ne pourra être atteint, traduisant en un mot «l'inefficacité des efforts déployés».
Sans l'ombre d'un doute, le ministère traîne les pieds pour des questions de priorités. «Il a en effet mis le turbo pour prévenir et lutter contre les différentes maladies, sans prendre en compte la tournure inquiétante qu'avait pris le phénomène des accidents de la circulation», affirme, en outre, M.Benbouzid.
S'ajoute à cela, poursuit M.Amara Djelloul, chef de service à l'hôpital de rééducation fonctionnelle de Tixeraïne, l'absence d'une surveillance dynamique et permanente de la part des corps de sécurité.
Ce dernier s'est étalé aussi sur le coût d'hospitalisation au niveau des services de rééducation fonctionnelle.
Celui-ci, avance-t-il, est de l'ordre de 1 milliard de centimes par an. Un équivalent de 8000 francs et/ou 1000 euros en France.
Quant au coût de prise en charge hors soins au niveau de la Clinique centrale des brûlés et de la chirurgie plastique réparatrice, celui-ci est estimé à 8000 DA et plus, tout en sachant que le séjour dure au moins trois semaines.
Le phénomène des accidents de la circulation est en fait bien trop terrifiant. La prévention concerne évidemment et à priori les conducteurs. Les pouvoirs publics, de leur côté, ont tendance à faire traîner les choses au lieu de mettre en place un dispositif répressif afin de stopper «les fous du volant».


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