Les Hellènes nous promettent une cérémonie d'ouverture hors normes. A moins de 24 heures de l'ouverture des Jeux olympiques, Athènes ressemble à une ruche bourdonnante. La chaleur, qui dépasse allègrement les 30 degrés, a peut-être fait fuir une bonne partie de la population de la capitale grecque qui s'en est allée à la recherche de la fraîcheur du littoral maritime, tout ici vit au rythme de la plus grande manifestation sportive universelle. Pour montrer au monde qu'ils méritaient bien de récupérer «leur bébé», les Grecs ont vu les choses en grand. Du reste, ils ne pouvaient faire autrement avec le faste que prenaient ces Jeux au fil de l'Histoire. Barcelone avait fait mieux que Séoul, Atlanta avait fait mieux que Barcelone, Sydney avait fait mieux qu'Atlanta. Athènes se doit de placer la barre plus haut que le rendez-vous australien d'il y a 4 ans. Demain au stade olympique, hors normes, une cérémonie sur laquelle aucune information n'a filtré, les Grecs voulant frapper les esprits par l'inattendu. Toujours est-il qu'ici, les préparatifs à la grande kermesse dont les compétitions commenceront ce samedi, vont bon train. Les athlètes algériens, pour leur part, sont à pied d'oeuvre depuis lundi dernier. Le premier groupe des Verts est arrivé ici dimanche dernier en soirée et le lendemain matin il était déjà sur les terrains. Le second et dernier groupe devait, quant à lui, arriver dans la capitale grecque hier, tard dans la soirée. Du côté des médias, le centre de presse international, situé à quelques enjambées de la cité olympique, affiche presque complet malgré la superficie que couvre l'édifice. Entendez par là que le nombre de pupitres de travail offerts (il y en a bien 500) ne peut répondre aux besoins d'une population de près de 5500 journalistes accrédités. Enfin, il y a lieu de noter qu'à l'aéroport, hier, c'était près de 400 vols qui étaient annoncés. Mais ils ne sont rien comparé à la journée de pointe d'aujourd'hui où l'on prévoit l'atterrissage de quelque 600 avions venus des quatre coins de la planète.