Au moins 1375 personnes sont mortes en janvier dans les violences en Irak, où les forces de sécurité et leurs alliés combattent le groupe Etat islamique (EI), selon un bilan publié par l'ONU hier. «Un total de 1375 Irakiens ont été tués en janvier et 2240 autres blessés dans des actes de terrorisme et de violence» a indiqué la Mission d'assistance des Nations unies en Irak (Unami). Ce bilan des victimes au sein de la population civile et des forces de l'ordre ne comprend pas les morts et les blessés dans les rangs jihadistes. Le mois dernier, au moins 1101 personnes ont été tuées en Irak en décembre selon l'ONU, faisant de 2014 l'année la plus meurtrière dans ce pays depuis 2007, lorsque les violences confessionnelles entre chiites et sunnites étaient au plus haut. L'Unami a précisé que le conflit entre l'EI et les forces pro-gouvernementales (armée, combattants kurdes, miliciens chiites, tribus sunnites) rendait difficile sa mission de vérification des victimes. Des chiffres du gouvernement irakien font état de 1408 morts en janvier au sein de la population civile et des forces de l'ordre, ainsi que de 2008 blessés. Depuis juin, l'EI s'est emparé de larges portions du territoire irakien, au nord et l'ouest de Baghdad, mais les forces irakiennes ont récemment repris du terrain aux jihadistes, avec le soutien des frappes de la coalition internationale, qui opère également contre l'EI en Syrie.