Les opportunités d'investissement hors hydrocarbures ont été explorées lors de la 18ème réunion de la tripartite de mercredi à Biskra. L'ordre du jour de la tripartite a été axé essentiellement autour de la promotion de l'investissement et de la diver-sification de l'économie dans un contexte de conjoncture financière grave induite par la crise du marché mondial du pétrole. C'est ainsi que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a incité les organisations patronales à ne pas hésiter à mettre à profit toutes les facilités d'investissement. D'ailleurs, lors de ces travaux, les parties prenantes de cette tripartite se sont penchées sur l'évaluation de l'état d'exécution du Pacte économique et social et les voies et moyens à mettre en oeuvre pour encourager l'investissement. Il s'agit d'atteindre l'objectif de la création d'entreprises et de parvenir à la diversification de l'économie nationale. La tripartite a aussi examiné les questions relatives essentiellement au climat des affaires, au foncier industriel et aux crédits à l'investissement. Ce sont des dossiers intimement liés à l'acte d'investissement pour créer de la richesse et de l'emploi sans faire l'impasse sur la protection sociale. C'est dans ce cadre que le climat des affaires a attiré l'attention de Sellal qui a affirmé que la majorité des actions retenues au titre du plan national Doing business avait connu une mise en oeuvre effective par des amendements législatifs et réglementaires ainsi que des simplifications de procédures. Ces procédures sont censées aboutir à la promotion de la production nationale bénéficiaire de la réintroduction, en sa faveur exclusive, du crédit à la consommation ainsi que de la mise en place du dispositif des licences d'importation. Ce sont là autant de mesures qui devraient contenter le patronat qui a fait ces demandes et formulé ces revendications depuis des années. Mais toutes ces facilitations ne sauraient atteindre leur finalité sans ressources financières pour investir et c'est pour cette raison que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a exhorté les banques privées à ne pas se cantonner au financement du commerce extérieur tout en appelant les banques publiques à rationaliser la gestion des crédits à l'économie. Selon lui, les banques publiques sont appelées à rationaliser la gestion des crédits à l'économie et les banques privées à participer à l'effort de développement national et à ne pas se cantonner principalement au financement du commerce extérieur. Le Premier ministre ne se trompe pas lorsqu'il insiste sur le fait qu'il faut aller à la création d'un maximum d'entreprises génératrices de richesse. Toutes ces nouvelles pistes d'investissements sont explorées afin de faire face à la chute du prix du pétrole.