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Une commune aux multiples besoins
MAÂTKAS
Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2004

Peuplée de 34.127 habitants, elle semble piétiner dans l'ornière du sous-développement.
Maâtkas est une commune, chef-lieu de daïra qui étale ses 45 villages et ses hameaux sur les collines du massif central kabyle. La commune peuplée de 34 127 habitants semble piétiner dans l'ornière du sous-développement. Certes, pratiquement tous les villages sont électrifiés et les plus gros bourgs reliés au chef-lieu de commune par des chemins vicinaux et 43 km de pistes non revêtues. Ces routes et voies d'accès donnent la fièvre à la commune qui hélas ne possède aucune ressource.
En effet, les services de l'APC semblent difficilement arriver à répondre à l'entretien de ces routes et pistes qui demandent un effort constant et suivi pour éviter leur dégradation, notamment en hiver. La commune qui compte un lycée, un technicum, des collèges et des écoles primaires, fait face au problème du ramassage scolaire. Un service qui est assez lourd pour la commune. L'autre gros problème recensé à Maâtkas, est le manque d'eau potable notamment, au niveau des villages de la région de Berkoukas. A ce jour, des villages de Berkoukas sont face aux pénuries en eau potable. L'autre os et non des moindres est sans aucun doute, le manque total des réseaux d'assainissement dans les villages. Ou alors, quand ils existent, ils sont faits de manière quasi artisanale. Cela demande ainsi des efforts et des budgets colossaux. Au niveau du chef-lieu de commune, siège de la daïra Souk El-Khemis, le bourg s'essaie à devenir une ville. Les constructions s'étendent le long de l'unique rue, en fait, une portion du CW 147. La région souffre terriblement d'un manque évident de terrains d'assiette. Malgré cela, des efforts sont faits. Des antennes administratives et des services existent, même s'il y a lieu de souligner que de gros efforts restent à faire. Ainsi, au plan des loisirs, par exemple, tout reste à faire. La seule salle de cinéma, sise à Souk El-Khemis, est à réhabiliter, le centre culturel est également à redynamiser. Il faut peut-être se promener un peu dans les villages de la commune pour se rendre compte de ce que veut dire: «chômage juvénile». Ils sont des dizaines voire des centaines de jeunes gens à déambuler dans les ruelles poussiéreuses ou boueuses, des villages, selon la saison. Les nantis de la région, généralement des pensionnés en devises, n'ayant apparemment pas de culture industrielle, optent pour les échoppes : épiceries, fruits et légumes, boulangeries ou à la limite...cafés et fourgons aménagés pour le transport de voyageurs. Le secteur du transport est assez fourni et il n'est pas dit que l'on reste en rade à Maâtkas. Au plan de la santé, la commune manque d'infrastructures sanitaires, les unités de soins dans les villages sont rares et souvent démunies de tout. Heureusement que des médecins privés se sont installés dans la commune. Certes, Maâtkas a fait de gros efforts, mais il reste tant et tant à faire! La commune donne cette pénible impression de piétiner dans l'ornière. Une sorte de programme spécial semble nécessaire pour aider cette commune à se mettre à niveau.


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