L'université de Tizi Ouzou a massivement suivi l'appel du Cnes et a marqué cette journée par une grève ponctuée d'une assemblée générale des enseignants. Ainsi et mis à part le département des lettres arabes en période d'examens et la faculté de droit, dont les étudiants étaient en arrêt de cours avant les examens, toutes les facultés ont baissé rideau. La section de Tizi Ouzou du Cnes avait lancé récemment un appel suite aux orientations du bureau national du Cnes. Dans cet appel, il est demandé à tous les enseignants de participer activement à la journée de protestation et pour l'occasion, la section du Cnes de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a organisé une assemblée générale à l'amphithéâtre Mouloud-Mammeri. Lors de cette rencontre ayant regroupé de nombreux universitaires, l'assemblée générale a examiné la situation tant au niveau local qu'au niveau national et abordé plusieurs autres points, tels que la violation des franchises universitaires et les autres problèmes que vit l'université. L'assemblée générale n'a pas manqué de proposer des actions en mesure de faire face à la dégradation des libertés syndicales et d'autres pour le respect des franchises universitaires. L'assemblée a de même longuement planché sur la situation au sein de l'université Mouloud-Mammeri et évoqué la redynamisation des structures universitaires. Le Cnes, qui a quelque peu sombré dans une certaine léthargie avec les événements de Kabylie, entend réoccuper le terrain et activer de manière à essayer de mieux s'impliquer, quant à la prise en charge des problèmes locaux. Enfin, l'assemblée a eu à examiner les dernières mesures de la tutelle relatives à l'encadrement et aux bourses de formation ainsi que les congés scientifiques. La section du Cnes de Tizi Ouzou qui est l'une des plus actives a ainsi démontré sa volonté de revenir en force sur le terrain de la lutte syndicale. Avec la réussite de cette journée, la section locale du Cnes vient de démontrer combien le syndicat est ancré en Kabylie.