un phénoméne qui touche plusieurs pays La fraude, la fuite de sujets d'examen du baccalauréat via les réseaux sociaux, n'est pas un phénomène propre à l'Algérie. La triche, la fuite des sujets du baccalauréat via les réseaux sociaux sont des phénomènes difficiles à combattre dans cette ère marquée par l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, qui ont bouleversé les donnes des gouvernements à travers le monde. Ce phénomène n'est pas propre à l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, et la France, à titre d'exemple, n'ont pas été épargnés par ce type de scandale. A vrai dire, le baccalauréat est devenu un enjeu existentiel pour les élèves et leurs parents qui cherchent à tout prix à décrocher ce sésame menant à l'université, même avec le recours à des moyens illégaux. La session du baccalauréat de cette année a été marquée, non seulement, par la fraude via la 3G, mais par un nouveau phénomène qui s'est invité, celui de la fuite des sujets d'examens sur les réseaux sociaux et qui a fait scandale. En effet, en Algérie, la session ordinaire de 2016 entachée d'une fuite massive des sujets d'examen, a imposé au gouvernement d'organiser une session de rattrapage qui prendra fin aujourd'hui, pour la préservation de la crédibilité de cet examen national avec la mobilisation de tous les acteurs. Pour contrer ce phénomène, le gouvernement a recouru même à une coupure générale d'Internet lors de la matinée du premier jour de l'examen juste pour parer à une éventuelle fuite de sujets. Même avec ces mesures draconiennes le bruit de fuite des sujets d'examen existent toujours en Algérie plus que la fuite réelle, et ce, pour seul objectif la perturbation du déroulement de cet examen national. Les responsables de ces actes recourent à l'innovation, et à une imagination sans limite pour atteindre leur objectif, après la coupure des réseaux sociaux. Une mesure qui n'a pas empêché les Algériens de se connecter via l'utilisation de VPN, ce qui a remis en cause l'efficacité du gouvernement dans la lutte contre la cybercriminalité. Par ailleurs, au Maroc, 21 personnes soupçonnées d'être impliquées dans la fuite des sujets d'examen et de fraude ont été arrêtées par la police marocaine dans des opérations de fraudes et de fuites ont été interpellées par les services de police à Rabat, selon la presse marocaine. «Dans la plupart des cas, il s'agit de jeunes lycéens ou d'étudiants qui ont publié les épreuves sur les réseaux sociaux en promettant des réponses contre des sommes d'argent.» Même scénario, en Tunisie, qui a mobilisé également des moyens considérables pour la lutte contre la fraude via les réseaux sociaux, mais en vain. La fraude a eu lieu durant les examens du baccalauréat. En Egypte, en France, la rumeur de la fuite de sujets de philosophie, hier, est rapportée dans la presse française, mais aucune source n'a pu confirmer s'il s'agit bien d'une rumeur ou d'une information, «Des soupçons de fuite des sujets, survenus au cours de la matinée, qui pourraient remettre en cause leurs copies de philosophie. La rumeur, encore non confirmée, n'a pas empêché près de 687.000 lycéens de se pencher sur leur copie» lit-on dans la presse française. Enfin, la triche via les réseaux sociaux a pris une nouvelle ampleur ces dernières années, et ce, en dépit des mesures persuasives adoptées par les différents gouvernements dans le cadre de la lutte contre ce phénomène. Ces derniers peinent à proposer des solutions adéquates pour endiguer l'impact de ce phénomène sur la vie de l'école. Pour cela, il faut des solutions pédagogiques à un problème technologique, l'Allemagne, et la Suède ont enregistré des avancées remarquables dans ce domaine, les élèves sont obligés de passer par la voie du concours pour espérer décrocher une place à l'université.