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Le citoyen boude le générique
LE MEDICAMENT EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 28 - 04 - 2005

La promotion passe par la motivation des industriels et des consommateurs.
En dépit des efforts déployés par les producteurs nationaux et par les pouvoirs publics pour promouvoir le médicament générique, le citoyen reste toujours méfiant vis-à-vis de tous les produits de fabrication nationale en général et de ce type de médicament en particulier.
Cette situation peu avantageuse pour les investisseurs algériens, n'a pas empêché l'Etat de poursuivre sa politique d'importation de médicaments qui représentent actuellement 80% du marché global. Il reste que cette politique a des effets pervers sur le budget national du moment que la facture des médicaments est estimée à environ 700 millions de dollars.
Afin de revaloriser le générique et lui donner la place qu'il mérite dans ce marché, les producteurs nationaux ne se lassent pas de convaincre les consommateurs quant aux avantages de ces « copies conformes » lesquelles ont les mêmes caractéristiques et les mêmes effets thérapeutiques que le médicament mère appelé communément médicament de spécialité et coûte beaucoup moins cher. Plusieurs producteurs, notamment le SG de l'association des producteurs nationaux qui est intervenu sur les ondes de la Chaîne III algérienne, s'accordent à dire que le problème du générique réside dans le mécanisme qui a été adopté pour sa promotion. En clair, ces investisseurs estiment que ce marché n'a pas été assez encouragé par l'Etat, notamment en ce qui concerne le tarif de référence.
«L'Etat rembourse le médicament importé quel que soit son prix», se désole M.Chibila. Le tarif administratif sur «les marges gagnées par les pharmaciens et les grossistes lorsqu'ils commercialisent le générique ne sont pas importantes», ajoute le SG. La même réflexion a été faite par le P-DG de Saidal, M.Ali Aoun, lequel estime que le citoyen n'est pas à l'origine de l'écroulement du générique. Ce qu'il faut, selon le P-DG, c'est la sensibilisation du prescripteur pour qu'à son tour, il explique aux malades l'intérêt de ce médicament. Le premier responsable de Saidal estime que pour donner de l'essor à ce genre d'industrie il faut d'abord s'opposer à tous les supports de promotion des produits importés, revoir la marge bénéficiaire des industriels ainsi que l'introduction d'un tarif référentiel à l'importation. Pour cet industriel, dont sa production faut-il le signaler, couvre 40% du marché algérien et représente 80% de la production nationale, l'importation perturbe le marché des médicaments du point de vue de la disponibilité du médicament. «On ne peut pas dépendre d'un bateau pour alimenter un marché», clame-t-il. Toutefois, ajoute Aoun, «il ne faut pas priver les malades des molécules innovatrices». Le P-DG insinue par là que les médicaments d'importation qui sont indispensables pour les malades et qui n'ont pas de copies doivent être importés.
De leur côté, les pouvoirs concernés se disent prêts à promouvoir cette industrie en adoptant une série de mesures plus attractives pour les malades et tous ceux qui commercialisent ce médicament.


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