Dépité par le comportement du joueur et de son père, le président angevin a finalement libéré Belaïli à qui il avait tendu une main inespérée l'été dernier. Quitter une Ligue 1 française pour rejoindre la Ligue 1 tunisienne, c'est le triste choix que vient d'effectuer l'international algérien, Youcef Belaïli. Seulement six mois après son arrivée à Angers, l'Oranais de 25 ans a résilié son contrat avec le club français pour s'engager finalement avec l'Espérance de Tunis jusqu'en juin 2020. Désespérance de Tunis. Invité de la radio Chaîne 3 avant-hier matin, le président d'Angers SCO, Saïd Chaâbane a annoncé avoir un trouvé «un accord final» avec l'ES Tunis pour le transfert de son milieu offensif algérien Youcef Belaïli. On parle d'une indemnité de 350 000 euros. Dépité par le comportement inqualifiable du joueur oranais et de son père, le président angevin a finalement libéré Belaïli à qui il avait tendu une main inespérée l'été dernier après la fin de sa suspension pour dopage à la cocaïne. Un contrat de 4 ans avec une prime à la signature mirobolante pour un joueur sans compétition depuis 2 ans (150 000 euros) et un salaire très confortable (27 000 euros bruts par mois) n'auront pas convaincu l'international algérien de 25 ans de se donner à fond aux entraînements et attendre patiemment sa chance. Après une seule apparition en coupe de la Ligue (45 minutes sans convaincre) le joueur formé au MC Oran a donc choisi d'aller au clash avec ses dirigeants pour quitter Angers durant ce mercato d'hiver. Belaïli s'était ainsi rendu à Alger pour négocier un transfert sans l'autorisation de son club avant de rentrer bredouille. Belaïli a donc choisi de retourner en Tunisie où il avait déjà porté les couleurs de l'ES Tunis entre 2012 et 2014, décrochant un titre de champion de Tunisie en 2014 et qu'il avait pourtant quitté en très mauvais terme pour retourner en Algérie du côté de l'USM Alger. Une gestion de carrière chaotique guidée par l'argent au détriment de l'ambition sportive. Pour preuve, en 2011 à seulement 19 ans, alors que le Stade Malherbe de Caen (Ligue 1, France) lui avait proposé un contrat professionnel ferme de 4 ans, Belaïli (encore et toujours sous l'influence de son père) avait opté le challenge tunisien où il a perdu son temps mais gagné beaucoup d'argent. Tournant le dos à l'ambition sportive, Youcef Belaïli mérite sans doute de tomber dans l'oubli. Un vrai gâchis. In LaGazetteduFennec.com.