Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, a bien défendu, hier, la démarche du président de la République portant sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale, lors d'une réunion publique organisée, hier, au centre culturel Mohamed El Aïd El Khalifa. «Le projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale, prôné par le chef de l'Etat, n'est pas le fruit du hasard. C'est un ensemble d'idées élaboré après un travail de réflexion et de recherche intense. C'est le fruit d'une étude approfondie sur la situation qui caractérise notre nation.» Devant une assistance venue en masse l'écouter, et en présence des autorités locales, le président du Conseil de la nation ajoutera avec insistance: «La charte pour la réconciliation nationale est le résultat des leçons tirées pour la décennie qui a plongé tout un peuple dans le désarroi.» Selon lui, le projet du président de la République «est une continuation de la stratégie du projet de concorde civile, qui a pour seul et unique objectif de restaurer la paix sociale et économique, l'équilibre et la stabilité». Le président du Conseil de la nation n'a pas manqué, dans son discours, de descendre en flammes les opposants à la charte qui provoquent la polémique autour du projet du président. Il déclare dans ce contexte: «Je suis sûr que la campagne de sensibilisation menée par le président convaincra tout le monde. Le président n'a marginalisé personne. L'organisation d'un référendum vise à mettre chaque citoyen et chaque citoyenne devant leurs responsabilités. C'est au contraire une forme de respect envers les Algériens.» Ce fut également à Constantine «au passé glorieux», comme l'a jugé M.Abdelkader Bensalah, qu'un appel a été lancé à ceux qui portent encore les armes, d'accepter la main tendue de l'Etat.