Après plusieurs années d'attente, l'exploitation de la mine de zinc d'Amizour entrera en exploitation incessamment. L'exploitation de la mine de zinc dans la commune de Talla Hamza, daïra d'Amizour, démarrera bientôt. Après de longues années d'attente, le ministère de l'Industrie et des Mines a enfin délivré une autorisation d'exploitation à la Western Mediterranean Zinc Spa (WMZ), un joint-venture créé en 2006, avons-nous appris d'une source sûre. La réserve du gisement de zinc et plomb d'Amizour est estimée à quelque 68 millions de tonnes. La phase de préparation avait commencé en septembre 2012 avec une possibilité d'entrée en production dans un délai de 3 ans, avait annoncé le P-DG de la Western Mediterranean Zinc, un joint-venture algéro-australien en charge du projet. Il est prévu l'aménagement des accès à la mine, notamment le creusement de deux tunnels de 3,2 km chacun, la mise en place d'une usine de traitement et d'un barrage. Il devait entrer dans la mise en production d'une partie du site tablant sur une capacité de production annuelle de 2 millions de tonnes de minerai, dont 210.000 tonnes de concentré de zinc et 40.000 tonnes de plomb, avait-on expliqué, soulignant qu'en raison des potentialités du site, ce niveau pourrait passer facilement à 4 millions de tonnes par an. Parallèlement, le permis d'exploitation du ministère de l'Energie et des Mines n'a pas été accordé. WMZ, société de droit algérien, détenue à 65% par la firme australienne Terramin Australia Limited (TZN) et à 35% par un groupement d'entreprises nationales, l'Enof (Entreprise nationale des produits miniers non ferreux) - 32,5% - et l'Orgm (Office de recherche géologique et minière) a dû s'appliquer aux normes environnementales strictes Ce projet, tant attendu au niveau local, ne tardera donc pas à démarrer. Selon l'édile communal de Talla Hamza. «la direction de la WMZ a indiqué que les autorités algériennes viennent de délivrer un permis d'exploitation du gisement de Tala Hamza». Le projet est donc dégelé. Ce qui permettra à l'entreprise de renouer avec l'activité très prochainement. Le P/APC Zahir Kheraza a expliqué sur les ondes de la radio Soummam que la WMZ construira sur place une usine de traitement, avec à la clé la création de 600 emplois directs. Six ans de retard sachant que le projet devait démarrer en 2012, en raison de l'exigence de la partie algérienne visant la révision de l'étude de faisabilité quant aux risques d'atteinte à l'environnement. «Toutes les réserves soulevées ont été levées», nous a affirmé une source au fait de ce dossier. Une bonne nouvelle pour l'économie de la région de Béjaïa. Outre la fiscalité qu'elle engendrera, cette mine de zinc et de plomb permettra une création d'emplois considérable.