A El Harrach, quelque 650 individus ont été interpellés au courant des neuf premiers mois de l'année en cours. Trois affaires relevant du trafic de drogue traitées par les éléments de la police judiciaire de la sûreté de Baraki ont été communiquées hier au niveau du commissariat central d'Alger lors d'un point de presse tenu au sujet, indique-t-on, «de la petite et moyenne criminalité». Il ressort de ce traitement, l'arrestation de cinq individus, repris de justice notoires, déjà appréhendés à maintes reprises pour le seul motif de trafic de stupéfiants. Plus d'un kilo de cannabis a été en outre saisi par les éléments de la police judiciaire de Baraki à l'issue de la résolution de ces affaires délictuelles. Le chef de la police judiciaire de cette localité, M.Bensarhane, évoquera par la suite la résolution par ses éléments d'une autre affaire, celle ayant trait à un vol par effraction perpétré dans la nuit du 12 novembre dernier à l'intérieur du port sec Aterco. Les voleurs, surpris en flagrant délit par une patrouille de police, ne sont autres que les agents de gardiennage, censés assurer la sécurité des lieux. Toujours dans la localité de Baraki, considérée incontestablement comme l'un des fiefs de la petite criminalité dans la zone algéroise, un autre acte de vol par effraction a été commis, cette fois -ci dans un magasin de vente de pièces détachées. Le dommage causé au propriétaire de la boutique s'élève à quelque 40 millions de centimes, selon le conférencier. Les auteurs de ce méfait, au nombre de deux, ont été identifiés grâce au relevé des empreintes. De son côté, le chef de la police judiciaire d'Hussein Dey, présent à la conférence de presse tenue hier au commissariat central d'Alger, révélera pour sa part l'intervention de ses éléments dans pas moins de 150 crimes et délits dont les auteurs ont été surpris en flagrant délit. Une intervention, dira-t-il qui s'est soldée par l'arrestation de 171 individus et l'emprisonnement de 85 d'entre eux après présentation devant la justice. Les mêmes éléments de la police judiciaire d'Hussein Dey ont aussi réussi à mettre hors d'état de nuire un groupe de malfaiteurs composés de quatre individus qui commettaient des actes d'agression sur de paisibles citoyens. « Le traitement des affaires d'agression au niveau de la localité de Baraki figure parmi nos tâches quotidiennes », notera sans ambages l'officier Bensarhane. En effet, le fléau des agressions physiques est devenu source d'inquiétude, pas seulement dans la localité de Baraki mais dans toute la ville d'Alger. De même que ce fléau ne cesse de sévir au sein des grandes mégapoles du pays, à l'image d'Oran qui continue de susciter la crainte et l'appréhension dans l'esprit de la majorité des Algériens. Au niveau d'Alger, la sûreté de cette wilaya vient d'adopter une nouvelle stratégie basée beaucoup plus sur la répression de la petite criminalité où figure en bonne place malheureusement la calamité des agressions physiques. Autrement dit la méthode de prévention dans ce domaine précis s'avère inefficace. De là, l'on pourrait dire au sujet de la petite criminalité dans les grands centres urbains que les clignotants sont désormais au rouge. Cette réalité indéniable est d'autant accréditée aussi bien par les statistiques de la police que celles de la Gendarmerie nationale. A titre illustratif, dans les quartiers d'El Harrach, un autre fief de la petite criminalité, ce sont quelque 650 individus qui ont été interpellés au courant des neuf premiers mois de l'année en cours, affirme-t-on du côté de la police. Pour sa part, la gendarmerie nationale a recensé un total de 1907 crimes et délits commis durant la même période évoquée.