Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini, patron de la Ligue (extrême droite) qui a remporté une large victoire aux européennes, a fait la demande en déclarant, hier, qu'«une éventuelle fusion entre Fiat Chrysler (FCA) et Renault serait «une opération brillante (...) Elle conduirait à la naissance d'un géant européen de l'automobile». Renault ne s'est pas fait prier. Son conseil d'administration a vite exprimé son «intérêt» pour le projet de fusion entre égaux proposé par l'italo-américain Fiat Chrysler (FCA). Objectif: devenir avec l'ensemble Renault-Fiat Chrysler-Nissan le numéro un mondial de l'automobile. Dans le marché automobile d'aujourd'hui, une devise semble désormais prévaloir: l'union fait la force. Après le rachat par PSA d'Opel-Vauxhall en 2017, c'est au tour de Renault de se marier avec un concurrent, en l'occurrence le groupe italo-américain Fiat Chrysler Automobiles (FCA).