L'écosystème «favorable» au développement des start-up algériennes se dessine. Les pouvoirs publics, soucieux d'encourager l'insertion professionnelle des jeunes «talentueux» viennent de prendre de nouvelles mesures en faveur de l'encouragement des startupeurs désirant se lancer dans le secteur des télécommunications. La matière grise algérienne peut désormais investir dans le secteur des télécommunications, un bon créneau économique et durable. C'est ce qui ressort grosso modo d'un communiqué rendu public, jeudi dernier, par le ministère de la Poste et des Télécommunications, qui a fait état de la signature d'une convention-cadre avec le département de la microentreprise et des start-up. Le document explique que ladite convention s'inscrit dans le cadre des efforts consentis par l'Etat, permettant d'encourager les idées et les projets des jeunes dans les deux secteurs, notamment les projets de modernisation du réseau des télécommunications, à travers les wilayas. Signée par le ministre de la Poste Brahim Boumzar et celui de la Microentreprise, des start-up et de l'Economie de la connaissance, Yassine Djeridène, et du ministre délégué chargé des Incubateurs, Nassim Diafat, cette convention a pour objectif de «créer un cadre de coopération, afin d'inciter les entités et les institutions relevant des deux secteurs, à offrir l'aide, l'accompagnement et l'assistance nécessaires» aux projets des jeunes. Cette convention permettra également de «mettre en oeuvre l'entrepreneuriat comme outil efficace pour encourager les jeunes porteurs de projets économiques et d'investissement dans le domaine de la poste et des télécommunications, notamment les propriétaires de petites entreprises ayant bénéficié du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej)».