Il s'agit du 1er Prix «Femmes de demain». Ainsi, l'auteure Ouarda Baziz Chérifi, auteure entre autres du roman «Quand pleure le jasmin», fait partie des trois lauréates du concours «Plus jamais invisibles», lancé par «Femmes de demain» dans le cadre du forum «Génération égalité» porté par ONU-Femmes. L'écrivaine, qui vit dans sa région natale Azazga, à quarante kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a été récompensée pour son texte littéraire intitulé: «Je demeure cette femme qui sourit.» Ce prix tombe à point nommé pour récompenser une écrivaine qui ne cesse d'abreuver ses lecteurs avec ses romans et ses poèmes en langue française. Cette romancière n'a pas arrêté d'écrire depuis qu'elle a pris sa retraite. Malgré la situation du livre qui n'est guère reluisante dans notre pays, Ouarda Baziz Chérifi continue d'écumer l'univers littéraire pour rebondir régulièrement avec des nouveaux romans et autres recueils de poésie. Ouarda Baziz Cherifi ne se limite pas à éditer ses livres, mais elle participe activement, depuis des années, aux activités dédiées à la littérature dont les cafés littéraires qui sont organisés un peu partout dans le pays aussi bien dans les grandes villes que dans les villages. Habitée par l'amourde l'écriture Ouarda Baziz Cherifi s'inspire beaucoup de son propre vécu et de celui des siens pour construire ses romans, écrits avec un style des plus attrayants et qui est à la portée de tous les lecteurs. Ouarda Baziz Chérifi était toujours habitée par l'amour de l'écriture, mais ce n'est qu'après avoir pris sa retraite qu'elle se résolut à passer à l'écriture de livres et surtout à l'édition après que plus d'un de ses proches l'ait conseillée de le faire. Quant à ce besoin pressant d'écrire et de s'exprimer, il est le résultat de plusieurs facteurs conjugués. La solitude qu'engendre la retraite y est pour beaucoup, comme quoi à toute chose malheur est bon. Sa famille n'a pas cessé de l'encourager à aller de l'avant sur cette voie sinueuse, surtout pour une femme dans notre société. Et Ouarda Baziz Cherifi a fini par «céder» en quelque sorte. Depuis, sa plume n'a plus arrêté de noircir des centaines de pages. Ce qui était pour elle une passion durant toute sa vie est devenu, après sa retraite son occupation principale, son univers permanent. À l'instar des écrivaines Lynda Chouiten et Hanane Bouraï, Ouarda Baziz Chérifi était professeure d'anglais, mais quand elle décida d'écrire ses romans, elle opta pour le français à cause de la réalité socio-culturelle qui prévaut dans notre pays. Une passion qui remonte à loin Et le résultat a été des plus satisfaisants comme le prouve si besoin est le prix qu'elle vient d'obtenir. Mais si sa passion pour l'écriture remonte à son adolescence, ce n'est qu'après sa retraite qu'elle publia ses tout premiers livres. Elle commença par un recueil de poésie édité en France aux éditions «Edilivre». Puis, Ouarda Baziz Cherifi passa au roman, le genre littéraire le plus prisé à notre époque, faut-il le rappeler. Elle publia alors coup sur coup les romans «Principes et amertumes» et «Les survivants de l'oubli». «Principes et amertumes» a été publié lors du Salon international du livre d'Alger en 2017. Il s'agit d'un roman où l'élément autobiographique prédomine comme c'est le cas dans la majorité des premiers romans de tout écrivain. D'ailleurs, à plusieurs reprises, Ouarda Baziz Chérifi a rappelé que ses romans sont toujours inspirés de faits réels et de choses vécues soit par elle-même soit dans son environnement immédiat. Une façon de dire que tant de vies sont en réalité de vrais romans. À commencer par la sienne.