Le président du Mouvement national el Bina, Abdelkader Bengrina a animée, hier, une conférence de presse pour exprimer la position du mouvement sur le référendum de 1 er Novembre prochain. Bengrina a brossé la situation politique et économique du pays en soulignant que «le pays traverse une situation difficile au plan économique à cause de la pandémie. Le pays fait face à un danger et une menace avérée au niveau des nos frontières», a-t-il souligné. Le président d'el Bina a déclaré dans le même sillage que «nous sommes parmi les compisantes politiques qui ont soutenu le processus politique et institutionnel en cous à commencer par l'élection présidentielle précédente», a-t-il mentionné Le référendum a été le thème central de la rencontre avec la presse. Dans ce sens, Abdelkader Bengrina a abordé la question du vote comme élémentaire pour la sauvegarde de la souveraineté nationale en rappelant que «notre approche est déterminée sur les questions clés en rapport avec les principes généraux de la Constitution», et d'ajouter «le volet de l'identité nationale est clair dans la mouture soumise a référendum en tranchant sur l'islamite, l'arabité et l'amazighité de l'Algérie», a-t-il affirmé Bengrina a développé une lecture «positive» des articles clés qui suscitent le débat contradictoire au srin de la classe politique. À ce propos, le président d'el Bina a soulevé le cas de l'article 4 du projet de Constitution qui «est le produit de la ‘'issaba'' dont l'injonction des cercles internationaux. Il faut séparer la reconnaissance de tamazight comme dimension identitaire à part entière, mais il faut trancher sur l'urgence de déterminer l'alphabet de la transcription de tamazight», a-t-il précisé. Bengrina n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour signifier que son mouvement est «d'emblée d'accord avec le caractère semi-présidentiel tel qu'il est proposé par le projet de Constitution», a-t-il signalé. Bengrina a fait allusion au rôle de l'Armée nationale populaire et ce qui se dit d'une manière fallacieuse à propos des missions de l'armée. À ce propos, le président d'el Bina a souligné que «nous soutenons les missions de l'armée pour la paix», a-t-il déclaré. Bengrina a appelé le peuple algérien à voter par le «Oui» pour le projet de la Constitution. Dans ce registre, le président d'el Bina a précisé que «notre position est claire, elle s'inscrit dans le sillage de la sauvegarde de la souveraineté nationale et la consolidation des institutions de l'Etat et comme prolongement des aspirations des millions d'Algériens lors du sursaut historique du Mouvement populaire et ce n'est pas le Hirak de l'idéologie», a-t-il insisté. Abdelkader Bengrina a rappelé que le choix de son mouvement émane de sa conviction de défendre les constantes nationales et la mémoire de Novembre. Dans un autre registre, Bengrina a clarifié les raisons de la position du mouvement qui n'a rien à voir avec «notre participation dans le gouvernement. D'ailleurs, le temps est venu pour déclarer ce qui était en secret pour une raison politique qui nous concerne que le président de la République nous a proposé six portefeuilles ministériels et un poste de souveraineté pour moi. Les choses ont évolué autrement, c'est ce qui a fait que nous n'avons pas accepté l'offre», a-t-il rappelé. Et pour conclure, le président du mouvement el Bina a déclaré que «si le peuple votera non» et rejettera la Constitution, je déposerai ma démission auprès de mes frères de la direction du mouvement, je regagnerai la base du mouvement et je me mettrai à la disposition de la direction», a-t-il conclu.