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Du bon usage de la realpolitik
Publié dans L'Expression le 03 - 04 - 2006

Les questions bilatérales sont préparées longtemps à l'avance.
Le président Moubarak à Alger, cela n'avait pas été annoncé officiellement, la veille. C'est donc, soit une simple escale pour faire le point, soit une petite visite privée pour consulter le président Abdelaziz Bouteflika sur les questions de l'heure.
Connaissant la nouvelle philosophie égyptienne, basée sur le pragmatisme le plus académique, il est clair que le raïs, place les intérêts de son pays en tête de ses préoccupations. C'est normal. En cela, il se démarque nettement des politiques panarabes suivies précédemment par Djamel Abdel Nasser.
Ainsi, dans le nouveau paysage diplomatique international, l'Egypte est bien l'un des rares pays arabes à avoir renforcé ses relations, à tous les niveaux, avec Israël et à être l'un des alliés des Etats-Unis dans la région.
Et pourtant, après le 11 septembre et l'annonce par George W.Bush de son programme Grand Moyen-Orient (GMO), visant à introduire des réformes politiques, sociales et dans le système éducatif dans la région, des critiques furent adressées par l'administration Bush à l'Egypte sur le respect des libertés publiques et du multipartisme. L'inculpation d'un opposant au régime a été dénoncée par Condoleeza Rice. La dernière présidentielle en Egypte a été marquée par une multiplicité de candidats, même si le verrouillage du système électoral et la mainmise du régime sur le déroulement du scrutin ne laissaient guère de chance à l'opposition.
Vis-à-vis de l'Algérie, l'Egypte a eu quelques différends sur la démocratisation de la Ligue arabe, considérée à Alger comme une annexe du ministère des Affaires étrangères égyptien, et sur la création de nouvelles structures (comme le Parlement arabe) pour donner plus d'efficacité à son action. Pourtant, le dernier sommet de la Ligue arabe qui s'est déroulé à Khartoum, dernièrement, a montré à quel point les dirigeants arabes sont divisés, puisque les principaux leaders étaient absents de la rencontre, dont Hosni Moubarak lui-même et le roi Abdellah d'Arabie Saoudite. Et maintenant, c'est carrément Riyad qui refuse d'accueillir, selon l'ordre alphabétique, le prochain sommet. C'est donc tout naturellement au Caire, qui abrite le siège de la ligue, que revient l'honneur d'accueillir le prochain sommet. Il est peu probable que les deux présidents algérien et égyptien aient abordé, au cours de leur brève rencontre, des questions d'intérêt commun, que ce soit sur le plan économique ou politique. Ce genre de dossiers lourds se préparent longtemps à l'avance par des équipes de spécialistes. Bien que la diplomatie algérienne ait évolué ces dernières années vers plus de pragmatisme et d'efficacité, plaçant les intérêts de l'Algérie au-dessus de toute autre considération, il ne fait aucun doute que les deux pays ont des visions divergentes sur plusieurs points.
Il est certain que nos frères Egyptiens, qui ont viré leur cuti et ont amorcé leur virage avec l'Infitah depuis les années 1970 déjà, ont pris une longueur d'avance dans le domaine de la réalpolitik. Il faut dire que la conjoncture, aussi bien régionale qu'internationale, est plus favorable à l'Egypte, qui occupe une place centrale sur l'échiquier moyen-oriental. Le pays des Pharaons n'avait-il pas, par exemple, déposé sa demande d'adhésion à l'Union du Maghreb arabe, avant de s'apercevoir, et c'est malheureux, que cette union, pour l'instant, est une coquille vide, tout autant que la Ligue arabe, bien que cette dernière arrive à donner l'illusion que les choses bougent, alors qu'elle fait du surplace.


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