Le parti du Front des forces socialistes a procédé, jeudi dernier à l'occasion de la tenue de son conseil national extraordinaire, à l'installation de 11 commissions de réflexion. Lesquelles commissions seront chargées de la préparation des prochaines échéances qui attendent le parti, notamment, le 4e congrès prévu au courant du deuxième semestre de l'année en cours. Parmi ces commissions, il convient de citer, celles chargées de la politique générale, de la formation politique et stratégique, la commission juridique, la commission économique et sociale, la commission du contrôle des finances et la commission de médiation et de règlement des conflits. S'exprimant hier, lors d'un point de presse organisé au siège de son parti, le porte-parole du FFS, M.Karim Tabou, a déclaré que le plus vieux parti d'opposition, s'engage dans le travail de proximité avec la société, dans un cadre d'interactivité et d'échanges avec tous les partenaires et les acteurs sociaux et politiques du FFS. «Nous avons arrêté un programme de sorties sur le terrain, à travers lesquelles nous allons organiser des conférences d'évaluation et d'analyse du travail de ces dernières années». L'orateur explique que «ces conférences seront ouvertes aux militants et sympathisants du parti pour évaluer le regard porté par la société sur le FFS». A ce propos, 200 conférences sont prévues sur les 39 wilayas où le FFS est structuré. Le travail de proximité dans lequel s'engagera le FFS permettra au parti, aux yeux de son porte-parole, de profiter et de réduire l'écart qui existe entre la population et l'élite politique. Selon une lecture faite par l'entourage du parti, les résultats enregistrés lors des dernières échéances électorales qu' a connues le pays, à savoir les élections partielles en Kabylie, motivent cette envie de se rapprocher davantage de la base. D'ailleurs, M.Tabou a déclaré qu'une grande majorité des citoyens ne se sont pas dirigés vers les urnes lors des dernières échéances électorales. «Il y a eu au moins 70% de la population qui ne s'est pas mobilisée lors des élections partielles», avance-t-il. Le FFS, veut, selon les dires de M.Tabou, «casser le mur qui empêche le dialogue et la communication entre les citoyens du même pays». En outre, le parti d'Aït Ahmed pense organiser un forum pour les syndicats à l'occasion du 1er mai, qui coïncide avec la Journée mondiale du travail, et un autre forum sur la liberté d'expression le 3 du même mois, à l'occasion de la Journée mondiale de la presse.